Les clubs passent tous un par un devant la DNCG, avec des situations toujours délicates même pour ceux qui ont largement les moyens de ne pas s'inquiéter.
Rares sont les clubs à arriver devant la DNCG en bombant le torse. Ceux qui ont pris des rendez-vous très tôt comme l’AJ Auxerre et le PSG ont eu bien raison de se montrer confiant et ont passé cet écueil sans trembler. De son côté, le Stade Rennais n’est pas particulièrement inquiet, et ce pour plusieurs raisons, mais sa santé financière va tout de même être observée à la loupe. Notamment car le train de vie de sa masse salariale est l’un des plus élevés de Ligue 1, et que pour la deuxième année consécutive, il n’y aura pas de Coupe d’Europe au Roazhon Park en raison des résultats décevants en Ligue 1. Une masse salariale à dégraisser
Toutefois, le club breton a quelques solides arguments. Tout d’abord, la famille Pinault qui soutient les « Rouge et Noir » ce qui permet de mettre la main à la poche si besoin pour des propriétaires qui tutoient les 100 premières places au classement des hommes les plus riches de la planète. Enfin, dans son histoire récente, et cela compte aussi auprès de la DNCG, Rennes n’est pas dans le rouge grâce à ses grosses ventes de ces dernières années, de Désiré Doué à Jérémy Doku notamment. Cela n’empêchera pas le gendarme financier du football de demander des efforts pour réduire la masse salariale.
Avec son recrutement onéreux cet hiver, et notamment les gros contrats offerts à Brice Samba et Seko Fofana, Rennes a fait pencher la balance du mauvais côté. Selon Ouest-France, cela va se traduire par 20 départs cet été, et la plupart seront des transferts souhaités. Même s’il y aura des recrues lors du mercato estival, l’idée est de faire baisser le nombre de joueurs professionnels de 38 à 25, pour un effectif qui ne sera pas européen, cela semble raisonnable.