Algérie ‍: M. Gassama prend un café, Belmadi choque avec ses propos

Algérie : M. Gassama prend un café, Belmadi choque avec ses propos

Conforté officiellement au poste de sélectionneur de l’Algérie malgré le double échec de la CAN et de la Coupe du monde, Djamel Belmadi a pris la parole pour confier ses ambitions à la tête des Fennecs.

Mais c’est peur dire que l’ancien joueur de l’OM et du PSG ne digère pas le fameux barrage face au Cameroun, perdu après une folle fin de rencontre, et un but de Toko-Ekambi à la dernière seconde. Les Algériens se sont estimés volés sur ce barrage retour perdu 1-2 à domicile, avec plusieurs décisions litigieuses qui ont tourné en leur défaveur, même si cela prête toujours à discussion, dans un sens comme dans l’autre. Et dans son allocution pour annoncer qu’il restait entraineur de l’Algérien, Djamel Belmadi a eu des propos très durs qui ont choqué les observateurs, notamment dans la virulence de son discours à l’encontre de l’arbitre. 

Belmadi accuse la CAF et les arbitres

« Avec ce qu’il s’est passé, le minimum de respect que j’ai pour mon pays et pour mon équipe nationale, c’est de savoir si on est capable de redémarrer avec autant de forces et d’énergies et se fixer d’autres objectifs. Concernant l’arbitrage, notre continent est à l’âge préhistorique par rapport à l’Europe ou à l’Asie. Est-ce que c’est voulu ? Est-ce que ça arrange certaines personne à la CAF ? », a lancé Djamel Belmadi, avant d’attaquer directement l’arbitre M. Gassama, qu’il affirme avoir déjà croisé depuis.

« Je ne dis pas qu’il faut le tuer mais… »

« Plus jamais de la vie on ne laissera deux trois personnes conspirer contre notre pays. On ne laissera plus jamais un arbitre comme ça mettre à mal un pays. Je n’ai pas aimé le lendemain, avec le départ de l’arbitre à l’aéroport d’Alger. J’ai pas pu rester de marbre en le voyant assis confortablement dans le salon entrain de boire un café et manger un mille-feuilles, donc j’ai vidé mon sac. Je l’ai recroisé ensuite en Turquie je lui ai dit qui il était. Je n’ai pas aimé que nous puissions laisser faire ce genre de choses. Il a enlevé l’espoir de tout un peuple. Et on le laisse comme ça. Je ne dis pas qu’il faut le tuer, mais Gassama est un hagar », a lâché Djamel Belmadi, dans des propos mêlant théorie du complot, sentiment anti-algérien en Afrique à ses yeux, et des regrets que l’arbitre du match ait pu quitter normalement l’Algérie après le match.