A l'ASSE, les lofteurs se font entendre

A l'ASSE, les lofteurs se font entendre

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Du côté de Saint-Etienne, et sans animosité aucune, les joueurs mis à l’écart en début de saison ont décidé de sortir de leur mutisme. Dans les colonnes de l’Equipe, Sylvain Monsoreau et Moustapha Baya Sall avouent vivre plutôt difficilement cette situation et la façon dont tout cela s’est passé. «  Un lundi matin, en août, après le début du Championnat, un kiné a reçu un texto du préparateur physique lui demandant de me dire d’aller voir Stéphane Teissier (membre du directoire et directeur des services de l’ASSE). J’y suis allé, pour m’entendre dire que je ne faisais plus partie du groupe professionnel après y avoir passé trois ans. J’ai dû vider mon casier et traverser le parking pour rejoindre le vestiaire de la CFA », raconte Sylvain Monsoreau, précisant qu’il avait préparé ses cartons pensant qu’il allait être transféré...ce qui n’a pas été le cas.

 De son côté, Moustapha Baya Sall est lui aussi un peu amer. « J’étais “le Géant Vert”, “le Tarzan” de Romeyer, mon seul père en France. C’est lui, le président du club... Moi, je n’ai pas été éduqué pour être sauvage. Je crois en Dieu. J’ai de bons conseillers et je suis fort mentalement. Mais il y a des limites », avoue le joueur stéphanois, dont le salaire est tout de même de 130.000 euros par mois...jusqu’en 2013.