Le joueur anti-bling bling du PSG, seul survivant du loft

Le joueur anti-bling bling du PSG, seul survivant du loft

Il est l'une des rares satisfactions de la double confrontation face au Bayern Munich. Danilo Pereira fait l'unanimité au PSG, qui voulait s'en défaire l'été dernier. 

La révolution au Paris SG, elle est annoncée chaque été ou presque, et cela ne donne pas souvent des résultats bien probants ou spectaculaires. Rien ne change malgré les recrutements de gala ou les entraineurs qui se succèdent. L’été dernier, Nasser Al-Khelaïfi a essayé de se séparer de Neymar, mais aussi de tout un clan à la sauce ‘espagnole’ qui gangrénait le vestiaire selon certains avis. Cela a fonctionné pour beaucoup de joueurs, qui sont entrés dans le loft sans aucune chance de jouer cette saison, et ont du accepter des portes de sortie. La liste est interminable et comprend des joueurs comme Herrera, Icardi, Paredes, Kurzawa, Draxler, Sarabia, Gueye, Wijnaldum, ou Navas. Danilo Pereira en faisait partie mais il est le seul à être sorti du loft pour récupérer sa place. 

Danilo Pereira baladé entre les postes

Son abnégation, sa réussite sportive lorsqu’il a été sollicité notamment en Ligue des Champions, ont fait changer son statut. Celui que Leonardo avait ramené pour lutter justement contre les joueurs trop « bling-bling » et avoir ainsi des joueurs de devoir sous la main, n’a jamais fait de bruit malgré une utilisation très timide, et des changements de poste réguliers. Son caractère introverti et sa volonté de jouer pour les autres passe avant tout, et cela rend l’ancien joueur du FC Porto très sympathique et précieux aux yeux des supporters du PSG. 

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Ces derniers l’ont mis dans les joueurs à conserver pour les saisons à venir, ce qui n’est pas anodin dans un club où même les plus grandes stars se voient pointer la sortie en raison de leur manque de rendement, mais aussi d’implication. Le Parisien s’est penché sur le très posé Danilo Pereira, et les propos de son ancien entraineur Leonel Pontes ne surprendront personne. « Je l’ai nommé capitaine alors qu’il n’avait que 23 ans. Il était jeune mais déjà tellement mature. C’est quelqu’un qui s’est battu pour devenir joueur professionnel. Il a cette préoccupation de toujours bien recevoir les nouveaux et d’aider les jeunes. S’il paraît un peu réservé au premier abord, il a son caractère », a expliqué celui qui l’a entraîné à Maritimo, le club qui l’a fait exploser au Portugal après des passages plus mitigés en Italie, en Grèce et aux Pays-Bas. 

Désormais, le joueur qui a appris le français très rapidement selon les habitués du Camp des Loges, est l’un des maillons forts de l’équipe. Sa faculté à parler cinq langues, et sa propension à aller vers tout le monde lui permet d’être un pion important de l’effectif de Christophe Galtier, même si son temps de jeu semble toujours dépendant des absences et des blessures des joueurs classés à l’origine au-dessus de lui dans la hiérarchie.