L'UEFA frappe fort contre le PSG

L'UEFA frappe fort contre le PSG

L'UEFA a décidé de taper fort sur le PSG pour le retour du fair-play financier, avec des sanctions alourdies possibles dans les années à venir. 

Cette année, c’est le grand retour du fair-play financier. L’organisme de surveillance économique de l’UEFA avait été mis sur pause de force pendant le Covid, sachant que chacun se débrouillait comme il pouvait pour limiter les pertes. Mais il a désormais repris de l’activité et surveille les comptes des clubs européens. Interdit toujours de dépenser plus que ce que l’on gagne, ou de voir la masse salariale prendre une place démesurée par rapport aux revenus. Ainsi, ce vendredi, l’UEFA a dévoilé les premières sanctions et le PSG se retrouve épinglé en raison de son non-respect des règles du fair-play financier. Nasser Al-Khelaïfi devra régler un chèque de 10 millions d’euros en tant qu’amende. Un montant salé, mais qui n’est rien par rapport à ce que risque le club de la capitale s’il bafoue encore les règles du « FPF » la saison prochaine. 

Jusqu'à 55 ME d'amende pour le PSG

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En effet, cette amende est assortie d’un sursis allant jusqu’en 2025-2026, et qui comprend une pénalité de 55 millions d’euros en cas de nouvelle infraction. Le PSG est le club le plus fortement pénalité en Europe, et le club francilien a décidé de s’acquitter de l’amende immédiatement, alors que certains clubs ont pu négocier avec l’UEFA pour éviter de payer l’amende sous certaines conditions d’améliorations financières. Le PSG a désormais signé un document l’engageant à respecter les objectifs financiers fixés par l’UEFA, et en cas de non-respect, le champion de France s’expose également à des mesures sportives, pouvant aller jusqu’à l’exclusion des Coupes d’Europe en dernier recours. 

L’OM et l’AS Monaco étaient les deux autres clubs français concernés par les décisions de l’instance européenne. Marseille a écopé de 300.000 euros d’amende, et Monaco de 1,7 millions d’euros, avec également des peines qui peuvent s’aggraver en cas de récidive.