Invité ce dimanche de Téléfoot, Didier Deschamps a répondu aux critiques consécutives aux blessures de Désiré Doué et Ousmane Dembélé, lesquels seront absents plusieurs semaines avec le PSG.
Le Paris Saint-Germain a décidé de monter au créneau après avoir constaté que deux de ses attaquants revenaient blessés du match Ukraine-France. Et le club de la capitale a notamment demandé à ce que la FFF mette rapidement en place un mode de communication plus fluide entre le staff médical des Bleus et celui des clubs d'où viennent les internationaux. Face à ces critiques très précises, le sélectionneur savait qu'il devait sortir du silence. Et il a profité de l'invitation de TF1 pour se justifier, estimant que même si l'attitude du PSG était compréhensible, de son côté, il était totalement hors de cause, répétant qu'il ne faisait qu'appliquer le protocole mis en place de longue date.
Deschamps répond au PSG sans se mouiller
Avouant ne pas être surpris de la colère du PSG, Didier Deschamps a avancé des arguments même si cela n'a pas convaincu grand monde. « Ce rapport-là, on l’a eu avec tous les clubs. Évidemment que l’on a conscience de la situation des joueurs quand nous les recevons, car il y a des clubs qui les donnent plus ou moins. On a toujours fait les choses avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme. Je comprends le PSG, si j’étais en club, j’aurais le même ressenti. Si je laisse des joueurs sur le banc, je ne prends pas des risques, mais à partir du moment où ils sont sur le terrain, le risque zéro n’existe pas. Dans ce rassemblement, je n’ai pas fait venir Rayan Cherki et William Saliba qui sont blessés, et c’est acté. Le protocole prévoit qu’ils doivent faire venir acter leur blessure le lundi matin (…) On a fait cela avec sérieux, et toujours en demandant le ressenti du joueur sur chaque séance. C’est très important », a expliqué le sélectionneur national, qui a précisé que Désiré Doué avait demandé à sortir très rapidement. Mais c'est finalement à la pause que ce dernier avait cédé sa place à Ousmane Dembélé. Un choix qui coûte cher à Paris puisque les deux joueurs sont forfaits pour plusieurs semaines.