Le PSG force le respect non seulement avec son jeu et ses résultats, mais désormais avec sa gestion du marché des transferts.
Le Paris Saint-Germain, resté pendant longtemps la risée de l’Europe en dépensant des sommes folles pour se faire éliminer prématurément en Ligue des Champions, a enfin inversé la tendance. Sa victoire au printemps dernier face à l’Inter Milan lui a permis de faire l’unanimité en sa faveur. Le jeu pratiqué, le fair-play démontré, la jeunesse de l’effectif, cette formation de Luis Enrique a été jugée comme très séduisante. Résultat, cet été, le PSG n’a vraiment pas fait de folies sur le marché des transferts, s’estimant bien pourvu. La principale animation s’est faite dans l’autre sens, avec le départ de plusieurs joueurs devenus inutilisés ou indésirables. Et à ce sujet, le quotidien espagnol Marca tient à rendre hommage à la façon dont Paris a réussi à s’en sortir avec des opérations financières positives pour des éléments qui ne faisaient pas partie des plans de Luis Enrique. Et surtout, derrière ces opérations, se cachent aussi des bonnes affaires faites par Luis Campos, qui a plusieurs fois recruté des joueurs libres de tout contrat, ce qui ne l’a pas empêché de récupérer des millions d’euros en les revendant. 50 millions d'euros récupérés
C’est le cas de Gianluigi Donnarumma (arrivé libre du Milan AC en 2021), de Marco Asensio (arrivé pour zéro euro du Real Madrid), Arnau Tenas (libre du FC Barcelone) et de Milan Skriniar (en fin de contrat avec l’Inter Milan). Résultat, ce sont quasiment 50 millions d’euros qui ont été récupérés avec des joueurs arrivés pour zéro euro, et cela démontre pour Marca que le PSG n’est plus le club dépensier qui faisait n’importe quoi de son argent. Beaucoup de clubs aimeraient récupérer de telles sommes sur des joueurs peu utiles, sans compter que les ventes de Nordi Mukiele, Carlos Soler ou le prêt payant de Randal Kolo-Muani ont aussi fait gonfler l’enveloppe.
Résultat, si au classement des clubs les plus dépensiers de l’été, le PSG se retrouve seulement à la 29e place européenne, il continue de faire peur avec son effectif, son talent et sa qualité. Mais il inspire aussi désormais le respect avec sa gestion du marché des transferts qui a beaucoup évolué ces deux dernières années.