L'OL se concentre enfin sur le football pour le lancement de sa saison. Mais attention à la situation financière qui est loin d'être réglée sur le long terme.
La première partie de l’été, il n’a pas été beaucoup question de football à l’Olympique Lyonnais. Le club dirigé par John Textor a été invité à rejoindre la Ligue 2 pour des raisons économiques, les dettes et l’absence de trésorerie forçant la DNCG à prendre cette douloureuse décision. Dans la foulée, l’homme d’affaire américain a été remplacé par Michele Kang, et cela a permis d’éviter un tel fiasco. Depuis, l’OL reparle football et prépare le déplacement à Lens de ce samedi pour essayer de débuter le championnat de la meilleure des façons. Mais le spectre des problèmes économiques n’est pas totalement écarté et au sein des journalistes du Progrès, on craint que cela ne finisse par revenir rapidement sur le devant de la scène, la dette de l’OL n’ayant bien évidemment pas disparu. Ares peut plomber la saison de l'OL
« Fini le parasitage Textorien, je crois que cela veut tout dire sur la nouvelle ère qui s’ouvre aujourd’hui à Lyon. Corentin Tolisso nous l’a dit dans sa conférence de presse : travailler dans la sérénité et dans le calme c’est un bien précieux, et cela permet à cet OL qui n’est pas forcément attendu d’avoir des espérances. On voit un club qui travaille de façon sensée. C’est à dire qu’on a des dirigeants qui sont là pour solutionner les problèmes du passé. On a un secteur sportif avec un staff et une cellule de recrutement qui travaillent main dans la main et qui font des coups plutôt sensés eu égard aux possibilités financières de l’OL. Mais le point à surveiller, c’est de voir si les bisbilles entre John Textor et la nouvelle direction, mais aussi le poids créancier de Ares, qui a prêté on le rappelle 425 millions d’euros pour le rachat de l’OL en 2022, ne vont pas rattraper le club. Pour le moment, les voyants sont au vert, mais qui sait ce qui peut advenir dans quelques mois », craint clairement Arnaud Clément, l’un des journalistes spécialisés sur l’OL dans Le Progrès. Un rappel qui est nécessaire, tant Lyon a eu chaud cet été, et n’a pas non plus les mains libres quant à la gestion financière du club sur le long terme.