Coup de chaud à l'OL, Peter Bosz en sueur

Coup de chaud à l'OL, Peter Bosz en sueur

La colère gronde du côté de Rayan Cherki, qui profite de sa belle exposition avec les Espoirs français pour envoyer un petit missile à son entraineur à l'OL, Peter Bosz. 

Peter Bosz est prévenu, malgré son objectif final d’aller chercher le podium en Ligue 1, un point sera effectué au moment de la trêve automnale avec la Coupe du monde. Le but sera de savoir si l’OL va dans la bonne direction et peut remplir cet objectif de retrouver la Coupe d’Europe, et par la grande porte. Les résultats compteront beaucoup, mais d’autres points entrent en ligne de compte. Et à ce sujet, la pression monte quant à l’utilisation de Rayan Cherki. S’il apprécie les qualités de dribbleur et de créateur de la pépite lyonnaise, l’entraineur néerlandais se montre clairement très mesuré dans son utilisation. Il ne parvient pas à lui trouver une place, et ne le sollicite jamais d’entrée de jeu. 

L'impatience de Cherki à l'OL

Etre un simple joker utilisé de temps en temps, cela ne plait pas à l’international espoirs, qui a encore régalé ce lundi soir avec les Bleuets, et en profite pour rappeler à Peter Bosz qu’il est en grande forme. Après son doublé de passes décisives, Rayan Cherki a pris la parole. « Il faut que j’arrive à faire ces choses-là sur 90 minutes, j’espère qu’en club j’arriverai à faire la même chose. Je me dis que mon heure viendra à un moment ou un autre. Je suis patient, même si l’impatience comme à se faire ressentir. Mais je ne pense pas qu’il me considère comme un joker parce que je bosse tous les jours, et sur mes entrées j’essaie de montrer que je peux apporter énormément au collectif de mon club. Vous trouvez qu’on peut compter sur moi tout de suite ? (Sourire) Je ne sais pas, c’est au coach de me le faire ressentir. Après c’est clair que j’essaie de faire mon maximum, que ce soit en club ou en sélection, pour prétendre à une place de titulaire et montrer que j’ai ma place », a livré le meneur de jeu de l’OL, qui laisse tout de même entendre que sa patience a des limites. S’il a récemment prolongé au club, il sait aussi qu’à 19 ans, il ne compte pas se permettre de passer une deuxième saison sur le banc de touche avec quelques minutes de temps de jeu chaque semaine. Le message est passé, à l’heure où l’animation offensive lyonnaise n’est pas des plus convaincantes.