OM ‍: Décès de René Malleville, les hommages pleuvent

OM : Décès de René Malleville, les hommages pleuvent

Absent de la reprise dans les médias de cette saison en raison de problèmes de santé, René Malleville est décédé ce dimanche, ont fait savoir ses proches.

Le supporter emblématique, chroniqueur notamment pour le média local Le Phocéen, avait fait savoir à la reprise qu’il allait vivre des moments difficiles, commençant un traitement contre sa maladie. Atteint d'un cancer, il avait dévoilé à ses suiveurs cette nouvelle au début du mois d'août, et avait débuté les séances de chimiothérapie. Il y a peu, René Malleville avait fait savoir que les choses se compliquaient sérieusement pour lui, mais avait aussi confié que les soutiens unanimes des supporters, et pas seulement de Marseille, lui faisaient chaud au coeur et lui permettait de s’accrocher. Ce supporter emblématique, avec son accent à couper au couteau et ses coups de gueule légendaire, est donc décédé à l’âge de 73 ans. Les premiers témoignages tombent pour rendre hommage à un personnage haut en couleurs et qui n’avait pas la langue dans sa poche. « Rip René. L’OM perd un de ses plus grands supporters. Condoléances à sa famille, ses proches et ses nombreux amis », a notamment fait savoir Pierre Ménès.

Depuis l’annonce de la nouvelle, les hommages se multiplient bien évidemment, beaucoup de sympathisants marseillais, mais aussi chez les journalistes et tous ceux qui ont pu côtoyer l’affable supporter. « Les mots me manquent pour exprimer ma profonde tristesse. Rarement vu un homme aussi passionné par son club, sa ville, si attachant et d’une bonté divine. Merci René pour tout. Un grand vide pour tous les vrais passionnés de foot. Une énorme pensée à sa famille, ses proches », a fait savoir le journal Mohamed Bouhafsi, qui échangeait régulièrement avec le chroniqueur connu pour ses coups de gueule. « Marseille est triste aujourd hui ! René Malleville nous quitte … C’est toute une époque qu'il représente ! Il continuera a être fidèle à l’OM depuis la haut! RIP mon ami », a lancé Rolland Courbis, qui a bien évidemment pu souvent échanger lors de ses passages à Marseille.