Bordeaux et l'OL attendent la même chose pour 2016

Bordeaux et l'OL attendent la même chose pour 2016

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Lyon et Bordeaux se rencontrent ce dimanche, et si ce match a les honneurs de Canal + pour l’affiche de la fin de journée, ce ne sera pas la première place qui sera en jeu, ni même le podium. L’équipe battue se rapprochera dangereusement de la zone rouge, et ce n’est pas une situation facile à vivre pour deux clubs qui en 2010 se retrouvaient en quart de finale de la Ligue des Champions. Pour Ludovic Obraniak, cette mauvaise passe ne signifie pas qu’il faut tout jeter à la poubelle, et que le réveil est possible pour les années à venir, même si la tendance n’est clairement pas bonne. Du moins jusqu’à l’approche de 2016 et l’arrivée de ces deux formations dans leur nouveau stade, estime Ludovic Obraniak. 

« Ca fait mal forcément. Mais ça reste deux grands clubs, cela ne veut pas dire que ce ne le sera pas dans les années à venir. C'est une période un peu intermédiaire pour ces clubs-là, il y a des nouveaux stades qui arrivent, qui sont en construction, il y a la conjoncture actuelle qui fait qu'on a dû intégrer beaucoup de jeunes d'un coup car on n'a plus forcément les moyens financiers de prendre des gros joueurs et de payer leurs salaires. Ce n'est pas si simple que ça de revoir les ambitions à la baisse, d'avoir un peu le couteau sous la gorge en permanence. Ca prendra du temps, deux, trois, quatre ans. Peut-être qu'avec les entrées dans les nouveaux stades et des comptes remis à l'équilibre, ces clubs-là auront un avenir un peu plus radieux », a confié l’international polonais, qui voit tout de même l’effectif aquitain s’amaigrir à chaque mercato, sans réel apport pour compenser cette exode.