Saha, des Blues aux Bleus

Saha, des Blues aux Bleus

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L’attaquant d’Everton empile les buts après avoir cumulé les blessures. Et à l'approche de la liste pour le match France - Espagne, Louis Saha rappelle qu'il est bien là.

Louis Saha, qui n’avait jusqu’ici guère été ménagé lors de son passage à Manchester United, où il avait multiplié les blessures diverses et variées, vit une seconde jeunesse à Everton. Titulaire indiscutable, l’ancien messin est sur le rythme d’un but tous les deux matchs (15 buts en 30 matchs), et les Toffees continuent de faire tomber les gros bras qui viennent à Goodison Park. Deux éléments qui donnent forcément du plaisir à l’intéressé.

 

« Pour la première fois depuis quatre ans, mon genou ne gonfle plus après un effort. J'ai connu des moments difficiles, mais je suis revenu. Je dois beaucoup à Everton qui m'a fait confiance qui m'a soutenu quand j'en avais le plus besoin. En prolongeant mon contrat, j'ai voulu rendre tout cela. Mais je leur ai aussi apporté beaucoup... », rappelle ainsi l’ancien « P’tit Louis », qui sait que ses performances ne passeront peut-être pas inaperçues auprès de Raymond Domenech, même si ce n’est pas dans le caractère de Saha de forcer les choses.

 

« Si en avril-mai, je continue à être performant en club, à marquer, j'aurai peut-être une chance... On ne sait jamais. Mais je ne veux pas me prendre la tête avec ça. Je suis tellement heureux d'être de retour que je ne veux que jouer. Je ne pense qu'à taper dans le ballon. Le groupe France est un super groupe. Cela fait quatre ans que ces joueurs préparent cette Coupe du monde. L'équipe de France, elle est belle comme elle est actuellement. Même si je ne suis pas sélectionné, je resterai supporteur. Et puis, je me dis qu'à Everton, j'ai aussi moins d'exposition que je pouvais en avoir à Manchester United par exemple », a fait remarquer l’ancien protégé de Sir Alex Ferguson, qui sait que même s’il n’a plus porté le maillot bleu depuis 2006, être en forme et marquer des buts sont des critères que le sélectionneur ne peut ignorer, surtout en ce moment.