France ‍: Fékir, Payet, la fin des espoirs ‍?

France : Fékir, Payet, la fin des espoirs ?

La liste donnée ce jeudi par Didier Deschamps a permis d’ouvrir la porte à deux nouveaux venus. Ce sera plus difficile pour d'anciens bleus comme Payet et Fékir.

Jonathan Clauss et Christopher Nkunku vont découvrir Clairefontaine ce lundi dans le cadre du rassemblement des A, et profiter des matchs amicaux contre la Cote d’Ivoire et l’Afrique du Sud pour se mettre en avant. Du sang neuf nécessaire pour maintenir la concurrence, et tirer par exemple le signal d’alarme pour ceux qui se reposeraient sur leurs lauriers. Mais le sélectionneur de l'équipe de France a aussi ses cadres, ceux qu’il convoque dès qu’ils enchainent les matchs, comme Raphaël Varane ou Paul Pogba, qui ont fait leur retour dans la liste des Bleus. Les places sont donc chères, alors qu’il ne reste que six matchs avant la Coupe du monde au Qatar, en fin d’année. Tout le monde a le droit de rêver des Bleus, mais le chemin peut être plus compliqué pour certains. Ainsi, parmi les anciens internationaux, la place est difficile à regagner pour Dimitri Payet et Nabil Fékir, qui brillent chacun avec leur club respectif, l’OM et le Bétis Séville. Malgré cette réussite, leur retour n’est pas vraiment envisagé, comme Didier Deschamps l’a laissé entendre. 

« Dans mon esprit, il y a toujours le désir, cette nécessité d’oxygéner. Ce n’est pas figé non plus. Il y a un fil conducteur, un noyau dur, le plus important possible. L’expérience au haut niveau est essentielle, mais amener de la fraîcheur, c’est bien », a fait comprendre le sélectionneur national, qui met ainsi, selon L'Equipe, quelque peu de côté ceux qui ont oublié la Ligue des Champions ces derniers temps, comme Nabil Fékir, Dimitri Payet et aussi un certain Amine Gouiri. Impressionnant avec Nice, l’attaquant formé à l’OL rêve doucement des Bleus, mais risque d’être victime de la concurrence. Surtout que devant, Didier Deschamps a par exemple reconnu qu’Ousmane Dembélé, intéressant dans sa reprise avec le Barça, avait presque une place réservée s’il retrouvait du rythme.