La fin s'approche pour Didier Deschamps en Equipe de France puisqu'il cédera son poste l'été prochain. Reste à savoir qui le remplacera et quand son nom sera révélé. Le président de la FFF privilégie le prochain rassemblement des Bleus.
Le dernier épisode d'une histoire vieille de 14 ans. L'été prochain, aux Etats-Unis, Didier Deschamps guidera l'
Equipe de France dans une coupe du monde pour la dernière fois. En janvier dernier, le natif de Bayonne annonçait son futur départ du poste de sélectionneur. La succession s'annonce simple sur le papier avec Zinédine Zidane en immense favori. L'ancien numéro 10 des Bleus avait fait acte de candidature il y a plusieurs années déjà. On devrait donc le voir au siège de la FFF dans quelques mois pour l'officialisation.
Le successeur de Deschamps connu en mars ?
Tous les journalistes de France ont déjà calé un rendez-vous Boulevard de Grenelle dans leur agenda pour juillet prochain. Néanmoins, Philippe Diallo a envie de les prendre de court. Le président de la FFF n'exclut pas de nommer le futur sélectionneur bien avant la Coupe du monde. Interrogé par L'Equipe, il pense à une période située entre mars et avril 2026 pour révéler le nom de l'heureux élu. Une date proche de la prochaine fenêtre internationale qui étonne. Mais, Diallo l'assume totalement et se justifie.
« Je vais en discuter à la fois avec Didier et avec mes collègues
du comex. Pour annoncer le nouveau sélectionneur, il n'y a
finalement que deux fenêtres. Soit à la fin de la Coupe du monde,
soit une fenêtre un peu plus anticipée et suffisamment éloignée
de la phase finale du Mondial. Une option, c'est la fin du premier
trimestre 2026, autour de mars-avril, pour être suffisamment loin de
la phase finale. Je ne veux pas qu'il y ait une perturbation
quelconque », a t-il indiqué auprès du quotidien sportif.
L'ombre de Zidane planerait alors sur Didier Deschamps pendant le tournoi. Philippe Diallo ne s'en inquiète pas, estimant qu'il y aura une « harmonie » entre les deux hommes. La dernière fois qu'un tel cas de figure est arrivé, c'était en 2010 avec Laurent Blanc et Raymond Domenech. Cela avait nettement fragilisé ce dernier comme l'avait prouvé l'épisode du bus de Knysna.