EdF ‍: Balayée par la tempête, Diacre repart les poches pleines

EdF : Balayée par la tempête, Diacre repart les poches pleines

Icon Sport

Ce jeudi, Corinne Diacre a été limogée de son poste de sélectionneuse de l'Equipe de France féminine. Un départ soudain alors que son contrat l'envoyait jusqu'aux JO 2024 à Paris. Néanmoins, cette fin prématurée va lui rapporter gros financièrement parlant.

C'est un cas unique dans l'histoire du football français. Jamais auparavant, chez les hommes comme chez les femmes, le sélectionneur de l'Equipe de France n'avait été démis de ses fonctions juste avant un grand tournoi. Corinne Diacre est donc la première depuis ce jeudi. Malgré le Mondial qui arrive dans quatre mois, elle a payé la fronde de plusieurs de ses cadres. Marie-Antoinette Katoto, Kadidiatou Diani ou encore Wendie Renard ne supportaient plus son management et ont poussé pour la voir partir. La FFF et son président intérimaire Philippe Diallo les ont écouté, rompant brutalement le contrat d'une sélectionneuse présente depuis 2017.

Un contrat de 17 mois restants à 600 000 euros

Une décision pas vraiment anticipée et cela se voit financièrement. Corinne Diacre avait signé et renouvelé son contrat à la tête des Bleues jusqu'à l'après tournoi olympique 2024 à Paris. Il lui restait ainsi 17 mois de contrat en tant que sélectionneuse de l'Equipe de France. La FFF devra donc lui verser des indemnités de licenciement, lesquelles s'élèvent à 600 000 euros selon le quotidien Le Parisien.

En effet, Corinne Diacre touchait 400 000 euros par an pour entraîner les Bleues, soit 34 000 euros par mois. Un beau chèque l'attend tandis que la Fédération Française de Football s'offre une dépense imprévue. Toutefois, si l'on veut relativiser ce chiffre, il suffit de comparer avec le salaire de Didier Deschamps pour tempérer la déception des instances. Le sélectionneur de l'Equipe de France touche 2,5 millions d'euros annuels pour un contrat courant jusqu'en 2026. Vu comme cela, le licenciement de Corinne Diacre reste un moindre mal surtout si la paix revient dans le vestiaire des Bleues.