Brandao, auteur d’un doublé, et Mamadou Niang, buteur décisif dans les arrêts de jeu, ont offert à Marseille la qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue face à Saint-Etienne (2-3).
A la recherche d’une victoire depuis le 7 novembre, l’AS Saint-Etienne aurait pu choisir le meilleur moment pour casser sa série. Mais en s’inclinant 3-2 face à Marseille, les joueurs de Christophe Galtier ont réservé, sans démériter, une nouvelle mauvaise surprise à leurs supporteurs, qui avaient pourtant investi en masse le chaudron de Geoffroy-Guichard, et cela malgré le froid ambiant.
Longtemps menacée en raison des conditions climatiques, la rencontre débutait sur une pelouse plus que praticable. Après un premier quart d’heure animé mais sans occasion, les Verts frappaient fort. Un une-deux entre Payet et Sako envoyait ce dernier face à Andrade. Le ballon passait entre les jambes du gardien olympien et était prolongé dans le but par Bergessio (1-0, 18e). Servi par Abriel, Brandao ne mettait pas longtemps à égaliser de près (1-1, 29e). Les Stéphanois n’avaient pas le temps de gamberger. Payet frappait un long coup franc que Bergessio reprenait de la tête (2-1, 30e). L’OM, qui aurait pu se voir attribuer un penalty sur une main d’Andreu (40e), était logiquement mené à la pause.
Les visiteurs prenaient peu à peu le contrôle de la partie au retour des vestiaires. Très en jambes pour son retour de blessure, Lucho sollicitait Coulibaly, le suppléant de Janot dans le but vert (55e). Malheureusement pour ce dernier, sa sortie au devant de Brandao se terminait en télescopage avec Benalouane. Le Brésilien inscrivait là l’un des buts les plus faciles de sa carrière (2-2, 59e). Tandis que Niang, l’autre revenant, remplaçait un Ben Arfa aussi insignifiant qu’il avait été entreprenant trois jours plus tôt contre Trélissac, les Verts bafouillaient leur football. Et ce qui devait arriver arrivait. Dans les arrêts de jeu, Brandao lançait Niang dans l’axe, légèrement sur la gauche. Le capitaine olympien armait sa frappe à ras de terre et crucifiait Coulibaly (2-3, 94e). Le coup de sifflet final intervenait peu de temps après, laissant les Verts sonnés et les Marseillais soulagés, à quelques jours du grand choc de Ligue 1 face à Bordeaux.
