Pierre Ménès totalement blasé par la Coupe de France

Pierre Ménès totalement blasé par la Coupe de France

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Ce week-end, le football a fait son retour après les fêtes de fin d’année avec les 16es de finale de la Coupe de France.

Sur la journée de dimanche, Brest, Toulouse, Nantes, Versailles, Bastia, Bergerac, Montpellier, Nancy, Saint-Etienne, Amiens, Monaco, Reims et Marseille se sont qualifiés pour les 8es de finale de la Coupe de France. Deux tickets sont encore à distribuer avec les matchs Vannes-PSG ce lundi et Lens-Lille mardi soir. En attendant ces deux affiches, l’heure est au premier bilan de ces 16es de finale. Et globalement, l’ennui a prédominé selon Pierre Ménès, qui n’a jamais été un grand fan de ces premiers tours de Coupe de France. Sur son site Pierrot le Foot, l’ancien journaliste de Canal + a fait part de sa lassitude devant tant de matchs assez ennuyeux.

La Coupe de France ennuie Pierre Ménès

« Je ne ferai pas les même remarques qu’après les 32e de finale, mais c’est toujours aussi difficile et footballistiquement peu intéressant de suivre ces tours de Coupe avec cette quantité industrielle de matchs. J’ai regardé Brest-Bordeaux pour voir comment allaient se débrouiller les Bordelais décimés par la Covid » a lancé Pierre Ménès avant de poursuivre. « J’ai également regardé le seul match « potable » de ces 16e de finale, puisqu’il opposait deux clubs de Ligue 1 – sur une belle pelouse, ce qui n’a pas été le cas partout loin s’en faut -, Montpellier et Strasbourg. Un match plutôt enlevé et gagné par les Héraultais sur une très jolie frappe de loin de Ristic » a analysé Pierre Ménès.

L'ancien consultant du Canal Football Club n’a pas non plus vibré devant le match entre l’OM et Chauvigny, la faute au sérieux et au professionnalisme des Olympiens. Il faut dire qu'à aucun moment, les amateurs n'ont semblé en mesure de bousculer une solide équipe marseillaise dimanche soir à Limoges. Jorge Sampaoli avait d'ailleurs aligné son équipe type avec Milik, Payet, Saliba et consorts. « A l’heure où je serais bien allé me coucher, Marseille a dominé Chauvigny sans forcer. Autant il y a des matchs de Coupe où on sent dès le début que les pros vont se faire bouger et avoir du mal, autant là, la différence était trop grande en terme d’intensité physique entre les deux équipes » a écrit Pierre Ménès, qui ne gardera pas un souvenir impérissable de ce week-end de Coupe de France et qui a sans doute vibré davantage devant le passionnant Chelsea-Liverpool (2-2) en Premier League.