Les Verts au tapis en Ukraine

Les Verts au tapis en Ukraine

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L’AS Saint-Etienne est éliminée sans gloire de l’Europa League. Incapables de marquer à Dniepr, les Stéphanois ont fini par s’incliner 1-0 et terminent même dernier du groupe, derrière l’Inter et Dniepr, qualifiés, ainsi que Qarabag. 

Avant d’espérer un résultat positif de la part de l’Inter Milan à Qarabag, Saint-Etienne se devait de s’imposer à Kiev, face à une formation de Dniepr qui lui avait posé de grosses difficultés lors du match aller à Geoffroy-Guichard. Et d’entrée de jeu, malgré un stade quasiment désert, la partie ne s’annonçait pas facile. Dans l’engagement comme dans les intentions, les deux équipes ne se lâchaient pas, et les occasions se faisaient rares. Ruffier devait toutefois chauffer les gants sur un tir puissant de Kravchenko (25e) avant que Mollo ne suppléé son gardien sur sa ligne sur un corner de Rotan (26e). A la pause, tout restait à faire, d’autant que le score était toujours de 0-0 en Azerbaïdjan. 

Au retour des vestiaires, l’ASSE accélérait nettement. D’une tête décroisée sur corner Théophile-Catherine sonnait la charge (50e). Gradel filait ensuite seul vers le but avant de complètement déchirer sa frappe (59e). Et surtout, sur un débordement, Monnet-Paquet mettait le feu, butant sur Boyko avant de voir sa tentative face au but être sauvée sur sa ligne par Douglas, de manière assez miraculeuse (60e). Et comme souvent après des grosses occasions manquées, la balance penchait dans l’autre sens sur la situation suivante. Sur un coup-franc aux 20 mètres, Ruffier était sauvé par le poteau mais le ballon rebondissait sur Perrin comme une offrande à Fedetskiy, qui allumait Ruffier de près (1-0, 66e). Les Stéphanois tentaient bien de se jeter devant pour au moins égaliser, mais c’étaient surtout les Ukrainiens qui manquaient le 2-0, Gama trouvant la barre sur un centre parfait de Konoplyanka (72e). Le chemin à faire pour aller chercher la qualification était trop long pour des Verts trop peu dangereux offensivement, surtout que Ruffier devait s’employer pour sauver les siens, bien aidés par ses montants encore dans les derniers instants (89e). L’ASSE n’y était plus, surtout en attaque, comme un symbole de son problème pendant toute cette campagne européenne, bien peu glorieuse au final.