En voiture avec Kazim Kazim, accrochez-vous ‍!

En voiture avec Kazim Kazim, accrochez-vous !

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Grande recrue de l’hiver du côté toulousain, Kazim Kazim ne laissera personne indifférent à Toulouse avec sa carte de visite : Un passé sinueux et un avenir prometteur.

Le Turc d’origine anglaise possède déjà un passé sulfureux, entre sa réputation de tombeur, son jeu mêlant puissance et technique, son penchant pour les relations conflictuelles avec ses entraineurs et ses quelques accidents de voiture remarqués en Turquie (sans ceinture bien sûr). Même ses débuts en pros, dans son Angleterre natale, ne sont pas vraiment « normaux ».

 

Formé en partie à Bury après avoir déjà connu trois autres clubs dans son enfance (dont les Queens Park Rangers et Arsenal), Kazim Kazim a effectué son premier transfert grâce à un concours sponsorisé par Coca-Cola. Celui-ci permettait à son vainqueur, en l’occurrence Aaron Berry, supporter de Brighton, d’acheter pour 265.000 euros un joueur de son choix dans la troisième division où évolue son équipe. Le choix s’est porté sur le jeune espoir anglo-truc, surnommé depuis « Coca-Cola Kid », mais qui s’appelle bien sûr Colin Kazim-Richards, même si tout le monde le surnomme Kazim-Kazim depuis qu’il a fait son trou à Fenerbahçe. « Mon nom complet est Colin Kazim-Richards. Mais, en Turquie, où les joueurs ne sont connus que par leur prénom, ce n'était pas possible de mettre Colin sur le maillot. Je suis donc devenu Kazim Kazim pour les Turcs, parce que Kazim est le prénom turc choisi par ma mère, d'origine turque », a même expliqué l’intéressé dans sa conférence de présentation à Toulouse, où il a dévoilé ses ambitions pour le TFC, tout en jouant carte sur table sur ses dernières semaines plutôt tumultueuses.

 

« Je suis prêt. À la disposition de l'entraîneur, quand il le décidera. Mon dernier match date du 27 novembre, j'ai pris un carton rouge contre Besiktas, j'ai été suspendu quatre matches. Ensuite, j'ai eu un accident de voiture, et je n'ai donc plus rejoué. Mais je me suis entraîné normalement depuis un mois et je suis prêt », a assuré le nouvel attaquant toulousain, avec qui, une chose sûre, sur le terrain comme en dehors, on ne devrait pas s’ennuyer pendant ces six mois de prêt.