Physique, mental, calendrier, le PSG n’a aucune excuse

Le mois de février, et peut-être tous ceux qui suivent, seront décisifs pour le PSG dans son ambition d’aller jusque dans le dernier carré européen en Ligue des Champions. Avant le match face à Valenciennes, Laurent Blanc a reconnu que son effectif n’était peut-être pas à 100 % dans tous les domaines, et qu’il avait de grandes chances de faire un peu tourner à moins d’une semaine du déplacement à Leverkusen. Pour l’entraineur du PSG, il ne faut néanmoins pas oublier le championnat, et entretenir la soif de victoire.

« Tout ne se résume pas à la Ligue des Champions. La deuxième partie de saison a débuté avec le match à Brest en Coupe de France. Je décèle une petite fatigue mentale, mais pas physique. Il faut désormais retrouver de la fraicheur, et c’est mon rôle pour composer la meilleure équipe possible pour battre Valenciennes, avant de préparer Leverkusen. C’est normal de ressentir un peu de fatigue mentale. On joue tous les trois jours, les terrains sont lourds, il nous faut toujours la victoire, et on est parfois allé la chercher dans les derniers instants. C’est usant mais on ne se plaint pas, je ne cherche par d'excuse. Les autres équipes en Europe sont aussi moins fraiches. On a la chance d’avoir un calendrier qui a été très bien fait pour nous. C’est très bien. La meilleure des préparations pour Leverkusen, ce n’est pas de sauter le match de vendredi. Quatre jours entre chaque match, c’est idéal. Je peux vous dire simplement que ce ne sera pas la même équipe que celle qui a joué face à Monaco », a confié l’entraineur parisien, qui sait que le match de Leverkusen est dans toutes les têtes, ce qui rend la réception de Valenciennes d’autant plus dangereuse.