Pastore, de zéro à héros au PSG

357 jours. La statistique de Javier Pastore parle beaucoup, et ravive des souvenirs au PSG. Voilà en effet 357 jours que le milieu de terrain argentin n’avait pas trouvé le chemin des filets en Coupe d'Europe, c’était à Barcelone dans un but qui aurait pu tout changer face au géant catalan en quart de finale de la Ligue des Champions. Un an plus tard, à une semaine près, l’ancien joueur de Palerme a été le héros surprise de la soirée face à Chelsea, en inscrivant le troisième but de son équipe d’un numéro d’artiste en solo le long de la ligne de but, pendant les arrêts de jeu. Et contrairement à ce qu’a prétendu José Mourinho en conférence de presse après le match, ce but n’est pas « une blague » pour El Flaco, totalement transparent depuis le début de la saison (1 but et zéro passe décisive en L1 sur 22 matchs) mais qui s'est refait une santé en quelques minutes seulement.

« J’ai dribblé un ou deux joueurs et j’ai frappé du gauche. Le ballon est rentré, au premier poteau. Je suis content d’avoir marqué un but. Le plus important de ma carrière ?  Peut-être. Si le Paris-SG se qualifié pour les demi-finales, alors on pourra dire que oui. C’est un grand but. Mais surtout l’équipe a gagné. C’est le plus important.  Chelsea c’est une équipe difficile à jouer et nous avons fait ce qu’il fallait. Maintenant, on ne va pas s’emballer. Nous allons penser au match de Championnat avant de repenser à Chelsea de nouveau. Deux buts d’avance, c’est une bonne chose », a tout de même reconnu celui qui a fait oublier, l’espace d’un instant, la maladresse d’Ibrahimovic et Cavani, qui n’ont pas cadré un tir de la partie.