La stratégie financière de John Textor n'en finit plus de faire des dégâts à travers le monde. L'OL et Botafogo accumulent les dettes mais ce n'est rien en comparaison du RWD Molenbeek. Le club belge est menacé de disparition à court terme.
A Lyon, maudits soient ceux qui prononcent le nom de John Textor. L'Américain a vu sa cote de popularité, au zénith après la folle remontée de l'
OL en 2024, s'effondrer nettement. Il faut dire que les Gones ont frôlé la descente en Ligue 2 à cause d'une forte dette. Une mauvaise gestion financière aussi rencontrée par les autres clubs d'Eagle Botafogo et Molenbeek en Belgique. Le club bruxellois vit clairement avec « trois francs six sous » actuellement sur le plan sportif et organisationnel.
Nuamah peut tuer Molenbeek
Le RWDM Brussels selon son appellation actuelle est interdit de recrutement depuis octobre. Il risque aussi un retrait de points au classement d'ici le 31 décembre. Une mauvaise nouvelle pour un club végétant à la 11e place (sur 17) de la deuxième division belge après avoir été en première division il y a deux ans. Le journal belge Het Nieuwsblad a mis en lumière le quotidien difficile du RWDM. Le club détenu par John Textor a résilié son abonnement à une plateforme de data et d'analyses vidéos. Le staff doit se contenter de courts résumés de matchs sur Youtube pour préparer ses matchs.
Des économies de bout de chandelle pour éviter tout problème dans le paiement des salaires. Les joueurs ne rencontrent aucun retard en la matière pour le moment mais un médecin du club a démissionné pour non-paiement de ses factures. Sur la corde raide, la formation basée à Molenbeek pourrait être achevée par...Ernest Nuamah. Prêté à l'OL avant d'y être vendu, le Ghanéen est le plus gros transfert de l'histoire du club belge. Le RWDM vient d'apprendre l'existence d'une clause dans le contrat du joueur. Les Belges doivent payer 1,5 million d'euros selon le quotidien local la DH Sports.
Une facture qui fait mal à l'écurie belge d'Eagle Football Group. De quoi dégrader ses finances et menacer son existence à court terme. En fin de saison, la fédération belge analysera la situation du club sur le plan financier. Si les garanties apportées ne sont pas suffisantes, sa licence pour le football professionnel ne sera pas accordée. Sans ce précieux sésame, la faillite et le dépôt de bilan du RWDM seront inévitables.