Disposant d’une grosse dette auprès du fonds américain Ares à propos du rachat de l’Olympique Lyonnais, John Textor a obtenu un sursis d’un an salvateur pour la suite.
John Textor n’en a pas encore fini avec les galères du côté de Lyon… Obligé de laisser sa place de président de l’
OL à Michele Kang au cours de l’été dernier, quand le club rhodanien était à deux doigts d’être relégué en L2 par la DNCG, l’homme d’affaires américain est critiqué pour sa mauvaise gestion financière du club depuis son rachat. Un rachat bouclé dans les faits, mais que Textor n’a pas encore totalement remboursé auprès d’Ares, le fonds d'investissement qui lui a prêté de l’argent pour qu’il rachète l’OL à Jean-Michel Aulas en 2022. Si le montant encore dû par Eagle Football à Ares n’est pas connu, Textor devait initialement rembourser une dette de 450 millions de dollars d’ici 2028 à des taux compris entre 16 et 22 %. Mais alors qu’Eagle s’est mis en infraction avec ses obligations auprès d’Ares en ne publiant pas ses comptes à temps, le prêteur aurait pu disposer de la possibilité légale de réclamer le remboursement immédiat de la dette ou prendre le contrôle des clubs.
Un sursis d’un an pour Textor et sa dette lyonnaise
Ce qui ne sera pas le cas, puisque l’AFP annonce que le «
fonds américain Ares s’est engagé pour les douze prochains mois à ne pas exiger du groupe Eagle de John Textor, en difficulté financière, le remboursement de la dette contractée lors du rachat de l’Olympique Lyonnais ». Un sursis bienvenu pour la holding britannique de l’ex-président de l’OL.
« Nous sommes heureux de bénéficier du soutien de notre prêteur principal. Il ne faut pas accorder trop d’importance à la durée du sursis. Ares a simplement fourni l’assurance minimale nécessaire pour que l’auditeur puisse signer l’audit en toute sérénité », a expliqué Textor au micro de l’
AFP. Malgré tout, Textor n’est pas dans une situation agréable sachant que son groupe est dans une situation financière critique, qu’il est contesté dans tous ses clubs, tout en étant en conflit devant la justice britannique avec le fonds Iconic, qui lui réclame 94 millions de dollars après avoir investi à ses côtés lors du rachat de l’OL.