Le fair-play financier, City en fait ce qu’il veut

Le fair-play financier, City en fait ce qu’il veut

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En mai dernier, au moment où les sanctions de l’UEFA sont tombées contre les clubs qui n’ont pas respecté les impératifs du fair-play financier, Manchester City et le PSG ont écopé presque de la même punition. Pour le club anglais, parmi les obligations à respecter, celles de ne pas dépenser plus de 60 ME, de ne pouvoir acheter qu’en fonction des éventuelles ventes réalisées et de ne pas dépasser la masse salariale plafonnée sur celle de début 2014. Mais force est de constater que les Citizens ont fait un peu ce qu’ils voulaient sur le marché des transferts, recrutant pour 101 ME, avec la cerise sur le gâteau et les 33 ME pour se payer Wilfried Bony cet hiver. De quoi interpeller Arsène Wenger, qui aimerait que l’UEFA clarifie un peu sa position sur ce qui est permis ou pas de faire. 

« Cela concerne quoi le fair-play financier ? Les simples revenus, le sponsoring extérieur, les droits de télé, les royalties ? Il y a beaucoup de zone d’ombres, les règles sont très compliquées. Le football est un sport populaire, il faut clarifier les règles pour que chacun puisse les comprendre. Si aujourd’hui vous demandez à 10 personnes dans la rue en quoi ça consiste, et même moi qui suis dans le métier, personne n’aura une idée claire de ce que le fair-play financier représente concrètement », a expliqué le manager d’Arsenal, qui a beau posséder une licence en sciences économiques, semble dubitatif sur la marge de manoeuvre toujours aussi importante de Manchester City sur le marché des transferts.