Ça chauffe au mercato pour l'OM en raison de discussions compliquées avec le Panathinaïkos pour le transfert d'Azzedine Ounahi.
L’Olympique de Marseille compte bien se renforcer cet été et l’arrivée de Facundo Medina comme premier vrai et gros transfert du mercato permet de rassurer des supporters qui veulent avoir une équipe compétitive la saison prochaine. Cela passe aussi par des moyens financiers alimentés par Frank McCourt et des ventes. Le départ de Luis Henrique à l’Inter Milan a permis de remplir les caisses, et d’autres sont à venir. L’OM essaye notamment de vendre Azzedine Ounahi. Mais l’offre acceptée par les dirigeants marseillais en provenance du Spartak Moscou a été refusée par le joueur, qui ne souhaitait pas rejoindre un pays en guerre et exclu des compétitions européennes, malgré un copieux salaire à la clé. Résultat, le milieu de terrain marocain se cherche toujours un point de chute, sachant que Roberto De Zerbi ne compte pas sur lui. Longoria sort les muscles au mercato
En conséquence, le Panathinaïkos, qui l’avait dans son effectif la saison dernière et en était plus que satisfait, est revenu à l’action. Les Grecs ont effectué une offre qui se monte à 9 millions d’euros bonus inclus, alors que l’OM en réclame 12 millions d’euros. Et depuis, les discussions stagnent comme le souligne La Provence, pour qui la formation du Pana assure qu’elle ne peut pas monter plus haut. De son côté, Pablo Longoria estime avoir le temps de recevoir d’autres offres, et prévient que ce sera 12 ME ou rien du tout. Problème, le club d’Athènes va jouer son tour préliminaire de Ligue des Champions dès le 22 juillet, et un besoin urgent de retrouver Ounahi dans son effectif.
Mais la fermeté de l’OM surprend en Grèce, où on s’étonne de ne voir aucun effort effectué de la part de Longoria pour faciliter ce transfert. Et à l’ère des réseaux sociaux, cela se transforme en un hashtag qui buzz du côté d’Athènes, demandant la libération d’Ounahi avec #freeounahi, où l’OM se fait copieusement insulter pour son côté inflexible dans les discussions et le fait de ne pas faciliter le retour d’Ounahi au Panathinaïkos. Pas certain que cela fasse réfléchir le club phocéen, mais la pression monte en tout cas du côté de la Grèce.