Poussé vers la sortie par l’Olympique de Marseille cet été, Jonathan Rowe vit des débuts compliqués à Bologne. L’ailier anglais n’a pas encore les faveurs de son coach Vincenzo Italiano. En cause, la particularité du football italien réputé pour sa rigueur défensive.
Après leur bagarre à Rennes le 15 août dernier, Adrien Rabiot et Jonathan Rowe n’ont pas rebondi de la même manière. Les deux anciens joueurs de
l’Olympique de Marseille, poussés vers la sortie cet été, et qui se sont rapidement retrouvés en tant qu’adversaires, suivent des trajectoires opposées en Italie. Tout va bien pour le milieu de terrain qui a immédiatement retrouvé le sourire au Milan AC. Sous les ordres de Massimiliano Allegri, qu’il avait déjà côtoyé à la Juventus Turin, le Français enchaîne les bonnes performances et se rend indispensable chez les Rossoneri.
Rien à voir avec les débuts compliqués de Jonathan Rowe du côté de Bologne. L’ailier de 22 ans, recruté pour environ 19,5 millions d’euros, ne répond pas encore aux attentes. L’international Espoirs anglais ne compte que quatre apparitions toutes compétitions confondues, pour une seule titularisation. Avec un temps de jeu aussi faible, il n’est pas étonnant de constater ses statistiques vierges en ce qui concerne les buts et les passes décisives. Il faut dire que Jonathan Rowe a besoin d’un temps adaptation.
Après le match nul contre Fribourg (1-1) en Ligue Europa jeudi, le renfort estival a admis que les spécificités du football Italien lui compliquaient la tâche. « C'était un match difficile, les deux équipes se sont créé des occasions. Il faut maintenant regarder devant, a commenté le banni. Je m'adapte peu à peu. Mon jeu, c'est de fixer l'adversaire et d'essayer d'avancer le plus possible, mais parfois c'est difficile car en Italie, il faut aussi aider en défense. » Manifestement, Jonathan Rowe était plus à l’aise à l’Olympique de Marseille et en Ligue 1.