Expulsé des championnats nationaux par la DNCG, le FC Martigues se bagarre en interne pour savoir qui a la responsabilité de ce fiasco. Les deux hommes forts du club s'attaquent.
Règlement de comptes à Martigues. Le club qui évoluait en Ligue 2 la saison dernière, avait été relégué en National sportivement. Mais ce n’était rien comparé à la santé financière catastrophique qui a débouché sur l’expulsion des championnats fédéraux du FCM, qui repartira la saison prochaine en Régional 1. Un terrible échec pour la propriétaire Lepa Caleb-Roskopp, qui était venue en Provence avec de grandes ambitions et des moyens financiers, mais a fini par renoncer devant les pertes incessantes du club sudiste. Dans les coulisses, ça se tire déjà dans les pattes entre deux hommes forts du club. Le président Pierre Wantiez et Jean-Pierre Bernès, le conseiller de l’actionnaire américaine, ne s’apprécient pas, et cela se voit. Attaqué par le dirigeant, l’ancien bras droit de Bernard Tapie a réagi vivement dans les colonnes de La Provence, accusant Wantiez de ne rien y connaitre au football et d’avoir plombé le club tout en récupérant des indemnités colossales. Bernès détruit Wantiez
COMMUNIQUÉ OFFICIEL
Le FC Martigues exclu des compétitions nationales : appel rejeté
Ce mardi 15 juillet 2025, le FC Martigues a été de nouveau auditionné par la Commission fédérale de contrôle des clubs.
Malgré les éléments fournis par l’actionnaire principal EU Futbol, la… pic.twitter.com/fpAyHKgAwN
— FC Martigues (@fc_martiguesoff) July 15, 2025
« Mon plus mauvais conseil, ça a été de faire venir ce pitre avec un égo surdimensionné. Chaque fois, dans tous les clubs où il est allé, il y a eu des problèmes. Il s'occupait de signer des papiers et de l'administratif, il ne s'est jamais occupé du sportif, il ne sait pas si le ballon est rond ou carré », a lancé celui qui était proche de l’actionnaire américaine. Il a ensuite accusé le président d’avoir bien profité de la situation sur le plan personnel. « Et pour faire tout son travail, il a pris 200 000 euros dans l'année, plus que l'entraîneur, plus que les joueurs ! Il avait un logement de fonction alors qu'il n'était à Martigues que 2 jours par semaine. Quand on prend ça, on ne crache pas dans la soupe. Toute la saison, il a voulu diviser les gens, parler dans le dos... Personne ne pouvait le blairer au club », a lancé Jean-Pierre Bernès. Les deux hommes laissent en tout cas derrière eux un club en ruines, qui a quasiment perdu 10 millions d’euros malgré une montée en Ligue 2 il y a un an de cela. Et désormais, il faut tout reconstruire sachant que cette exclusion des championnats fédéraux libère totalement les joueurs et entraîneurs du FC Martigues de leurs contrats.