TV ‍: Roures violemment dézingué après son numéro de Calimero

TV : Roures violemment dézingué après son numéro de Calimero

Patron de Médiapro, Jaume Roures a été sommé de s’expliquer sur le fiasco de la chaine Téléfoot, qui n’a pas pu payer plus de trois mois les droits TV pour le football français.

La LFP et les clubs français tablaient sur un apport d’un milliard d’euros avec notamment l’arrivée en force de Médiapro, média espagnol avec des fonds chinois, et qui avait raflé 80 % des droits du football tricolore. La mise en place a été difficile, et très rapidement, les difficultés de paiement sont apparues au grand jour. Au final, la LFP a été obligé de rompre le contrat, personne n’ayant vérifié la solvabilité de l’entreprise avant de signer le contrat. Convoqué par l’Assemblée Nationale pour faire la lumière, Jaume Roures est venu sans sourciller s’expliquer à Paris cette semaine, donnant sa version des faits. Pour le dirigeant catalan, tout le monde s’est ligué contre Médiapro, et les circonstances extérieures ont débouché sur ce qui reste l’un des plus gros fiascos de l’histoire du football français. Une position qui a fait hurler Pierre Ammiche, chroniqueur pour les Grandes Gueules du Sport sur RMC, et pour qui le patron de Médiapro n’a aucune excuse. 

« Pendant une heure et demi, on est tombé sur un Calimero de calibre international, peut-être même champion du monde. Il a expliqué que ce n’était pas sa faute. Le radin des bois qui vole aux riches pour donner à personne explique pêle-mêle que c’est la faute de Canal+ qui n’a pas voulu négocier avec Médiapro, du Covid car il a fait disparaitre le milliard d’euros promis, de la faute de la Ligue qui n’a pas voulu renégocier quand ils ont dit qu’ils pourraient pas payer. Et enfin, c’est la faute aux médias racistes, qui ne voulaient pas d’un média étrangers pour les droits français. C’est sur que Amazon, c’est bien français. Bref, c’est un gros mytho. Roures a perdu. Il a servi de fusible, a tout fait pour ça et ne regrette rien. Mais derrière ses délires mégalo, il y a des vies et des gens », a balancé Pierre Ammiche, plutôt dégoûté de voir que Médiapro s’en tirait presque sans dommage de cette mauvaise aventure, puisque la société sino-espagnole s’est rapidement arrêté de payer, et n’a pas perdu tant que ça sur le plan financier dans cette affaire.