TV ‍: La LFP sort du silence, zéro négociation avec Mediapro

TV : La LFP sort du silence, zéro négociation avec Mediapro

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C’est l’affolement dans le football professionnel français ces dernières heures. Mediapro n’a pas versé la deuxième partie de l’échéance prévue pour les droits télés, et il s’agit d’un montant supérieur à 100 ME.

Le groupe sino-espagnol assume totalement cette décision, annonçant sa volonté de renégocier les droits de la Ligue 1 en raison de la crise sanitaire et financière qui touche tout le monde, et notamment les secteurs du football, de la publicité et de la télévision. En refusant de payer, Mediapro met donc la Ligue dans une situation très délicate, puisqu’elle doit alimenter les clubs avec la deuxième échéance des droits TV dans quelques jours. Ce jeudi, la LFP a pris la parole pour confirmer cette situation tendue, tout en assurant qu’elle ferait le maximum pour régler les sommes dues au club dans les temps impartis. Un effort qui pourra être fait une fois, mais pas éternellement. En attendant, hors de question pour le moment de négocier avec Mediapro sur des droits TV à la baisse, et refus clair et net de Vincent Labrune de se mettre sur la table des discussions.

« Suite aux articles de presse parus ce jour, la LFP confirme que Mediapro a demandé le 24 septembre 2020 un délai de paiement sur l’échéance des droits audiovisuels de Ligue 1 et de Ligue 2 en date du 5 octobre 2020. La LFP a signifié par courrier qu’elle refusait d’accorder un délai de paiement à Mediapro. La LFP a désormais pour priorité d’être en capacité d’assurer le paiement aux clubs de l’échéance en date du 17 octobre 2020. La LFP ne fera aucun autre commentaire », a fait savoir l’instance du football professionnel, qui va tout de même devoir prendre une décision dans les prochains jours. Soit écouter ce que Mediapro demande et peut-être devoir négocier pour garder le contrat, soit travailler à la dénonciation de ce contrat, avec l’incroyable situation de devoir faire une croix sur tout ce qui était prévu pour les quatre ans à venir en terme de revenus.