Streaming ‍: OM-PSG, l'incroyable révélation

Streaming : OM-PSG, l'incroyable révélation

La LFP fait la chasse au piratage des matches de Ligue 1, car c'est une évidence les sites de streaming font le malheur des chaînes qui paient les droits TV, mais le bonheur des téléspectateurs.

L’été dernier, alors que Mediapro confirmait le lancement de la chaîne Téléfoot afin de diffuser les matchs de Ligue 1, nombreux sont les fans de foot à faire connaître leur écoeurement de devoir empiler les abonnements pour regarder les différentes compétitions. Il est vrai que pour tout suivre à la télévision, il fallait débourser pas loin de 100 euros par mois. Mais là où le téléspectateur « officiel » devait ainsi payer 1200 euros par an pour suivre la totalité du football, des abonnements à des services de streaming se négociaient autour de 50 euros…par an. De quoi forcément faire réfléchir même les personnes les plus honnêtes du monde. Car le discours des diffuseurs et des autorités du football sur le danger de ces offres pour le football a du mal à convaincre, l’industrie de la musique ayant fait de même avant finalement de lancer des produits du type Deezer. Jean-Michel Aulas ne s’était d’ailleurs pas trompé en réclamant un « Spotify du football ».

PSG-OM le triomphe du streaming illégal

Une idée qui n’a pas été suivie d’effet, le rachat par Canal+ des matchs de Téléfoot ayant subitement ramené le patron de l’OL à la réalité du business. Cependant, c’est désormais une évidence, le streaming illégal s’est fait une place énorme en France au point même que les audiences IPTV sont devenues colossales. « Nous savons que sur des matches iconiques comme PSG-OM, il y a au moins autant de spectateurs licites qu’illicites », a confié, dans L’Equipe Magazine, Julien Taieb, responsable juridique de la Ligue de Football Professionnel. Selon les récentes estimation de Médiamétrie, une journée de Ligue 1 serait suivie par près de 620.000 pirates chaque week-end. De quoi donner des vertiges, et inciter les autorités à se pencher sur cette industrie souterraine, la récente condamnation de trois revendeurs d'abonnements illégaux à 7ME d'amende étant un premier avertissement au prix fort.