OM ‍: Nice accuse salement Guendouzi et Alvaro

OM : Nice accuse salement Guendouzi et Alvaro

La commission de discipline va se pencher sur le cas du match Nice-OM dès cette semaine, mais le dossier mettra forcément du temps à se régler.

En attendant, les deux camps tentent clairement de marquer des points dans les médias en donnant chacun leur version. Du côté de l’OM, on estime que la sécurité des joueurs n’était pas assurée, et qu’il était donc impossible de reprendre le match. La volonté est de prouver que les conditions pour jouer au football n’étaient pas réunies, et donc que la rencontre ne pouvait pas aller à son terme. Après les jets de bouteilles qui visaient les joueurs et ont même touché les joueurs, et l’envahissement du terrain, ce sont en tout cas des arguments qui ont été compris par l’arbitre, même s’il a tout tenté pour faire reprendre la rencontre. 

Julien Fournier accuse

Du côté de Nice, le président Jean-Pierre Rivère a donné le ton dès le dimanche soir, en se focalisant sur une pacification totale de la tribune après les incidents, et l’assurance que tout allait bien se passer. Le président du Gym évoquait même son incompréhension devant la fermeté de Pablo Longoria, accusant aussi le président de l’OM d’un comportement inapproprié et digne d’un fou-furieux en tribunes. Son bras droit, Julien Fournier, s’est lui penché sur le cas des joueurs marseillais, qui ont tout fait pour mettre le feu, et doivent aussi répondre de leur comportement. 

« Il y a un point à ne pas oublier, ce sont les doigts d'honneur d'Alvaro en première période. Je ne suis pas là à vouloir mettre une échelle dans la bêtise, mais quand on connaît le public qu'on a en face, c'est irresponsable de se mettre face à une tribune et de faire des doigts pendant une mi-temps. Pareil pour Guendouzi qui insulte la tribune. Mais cela ne justifie en rien les jets de bouteilles », a balancé le directeur du football de l’OGC Nice, dans L’Equipe. Son président Jean-Pierre Rivère va même plus loin, laissant entendre que les fameuses images de Guendouzi avec le cou lacéré, sont peut-être fabriquées de toutes pièces.

« À part sur la photo qu'on voit partout (en une de L'Équipe), il n'y a pas eu de violence sur des joueurs de l'OM. Au passage, Guendouzi, images à l'appui, n'a pas de traces dans le cou quand il est sur la pelouse », a balancé le président de l’OGCN, qui se demande à haute voix comment le milieu de terrain marseillais peut s’afficher avec des blessures dans le cou quelques minutes plus tard. Un débat de toute façon stérile et qui n’excuse rien des deux côtés, mais les dirigeants niçois ont bien montré que, en attendant les commissions et l’étude du dossier, la volonté d’élever le débat et de montrer une meilleur image du football français ne faisait pas partie de leurs priorités.