DAZN a décidé de tout arrêter, et c'est tout le football français. Avec l'annonce de son président, la DNCG a mis le feu aux clubs professionnels.
A un mois du début des contrôles financiers des clubs français, l’annonce de la DNCG a mis tout le monde KO. Selon l’instance financière, pour le budget de la saison prochaine, il ne faudra pas compter sur les droits télé, et estimer donc les revenus pour les clubs de Ligue 1 à 0 euro. Bien loin de la manne économique que cela pouvait apporter il y a quelques années, et même de la somme revue à la baisse mais tout de même bien fournie par DAZN cette saison. La fin de ce contrat avec la plate-forme britannique laisse tout de même augurer des lendemains difficiles. Et même pire. La DNCG met la L1 et la L2 en panique
Selon Romain Molina, plusieurs clubs ne vont clairement pas arriver à boucler leur budget, et vont présenter des pertes, réelles ou prévisionnelles, conséquentes au moment de passer devant la DNCG. Relégation, dépôt de bilan, tout est possible selon le journaliste indépendant, qui se veut clairement alarmiste sur la situation du football français. « Les clubs ont vécu au-dessus de leurs moyens, en promettant des ventes imaginaires. Textor, Lopez, tout le monde disait : ‘On va vendre pour 150 millions’. Sauf que ça n'existait que dans leurs têtes. Tu mets zéro en droits TV. Tu mets zéro dans les ventes que t’as pas encore faites. Voilà. Et maintenant, tu passes devant la DNCG. Bonne chance ! À Reims, par exemple, ils perdaient 36,9 millions avant les ventes. T’ajoutes 20 millions de droits TV qu’ils ne peuvent plus inscrire… Ils doivent mettre 57 millions de côté. Mais où tu veux qu’ils trouvent ça ? Montpellier, c’est 61 millions. Nantes, 50. Amiens, 20 briques. Guingamp, Pau, Bastia, tout le monde est dans la même galère », a affirmé Romain Molina, pour qui plusieurs clubs ne vont pas passer l’examen de la DNCG dans un premier temps.
Le journaliste cite sans hésitation l’OL et plusieurs clubs de Ligue 2. Même si la DNCG va devoir prendre en compte la situation réelle, et notamment le fait que, même si ce ne sera pas comparable avec le passé, les clubs vont tout de même toucher des sommes des droits télé la saison prochaine, pour faire preuve d’un peu de latitude dans les sanctions.