Jaume Roures dort comme un bébé, sa provocation envers ses anciens salariés

Jaume Roures dort comme un bébé, sa provocation envers ses anciens salariés

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Il y a un an, Mediapro abandonnait la diffusion de la Ligue 1 et sa chaîne Téléfoot fermait ses portes six mois après sa création. Jaume Roures est encore revenu sur cette épisode dans la presse américaine.

Le fiasco a été terrible pour le football français, qui devait percevoir 798 millions d’euros annuels pendant quatre ans grâce au contrat de Mediapro. Dans l’incapacité d’honorer ses engagements, la société de Jaume Roures a finalement négocié un départ en douceur avec un chèque de 100 millions d’euros et la garantie de ne pas être attaqué en justice par la Ligue de Football Professionnel. Après une période floue et une diffusion intégrale par Canal +, c’est Amazon qui a raflé les droits de 80 % des matchs de Ligue 1 pour seulement 250 millions d’euros. Dans une interview accordée au New-York Times en ce début de semaine, Jaume Roures a estimé que la LFP avait fait une grave erreur en confiant les droits TV de la Ligue 1 à Amazon… plutôt qu’à Mediapro.

Et pour cause, le CEO de Mediapro dévoile dans les colonnes du journal américain qu’avant de quitter définitivement le paysage audiovisuel français, son groupe avait proposé à la LFP de conserver les droits télévisuels de la Ligue 1 pour la somme de 598 millions d’euros au lieu de 798 millions d’euros. Echaudés par les premiers remous de Mediapro et les incertitudes liées aux garanties bancaire de la société sino-espagnole, les dirigeants des clubs français et de la LFP ont finalement fait le choix de refuser cette renégociation et ont par la suite attribué leurs droits TV à Amazon pour une somme inférieure mais avec une garantie de paiement absolue. Malgré la zizanie qu’il a semé dans le football français en l’espace de seulement quelques mois, Jaume Roures confie par ailleurs au NYT qu’il « dort comme un bébé ». Cela fera plaisir aux dizaines de salariés de Téléfoot, lesquels se sont retrouvés du jour au lendemain sans emploi car leur patron n’a pas tenu ses engagements.