Des décisions vont tomber dans les prochaines heures de la part de la DNCG, et cela pourrait avoir des conséquences inattendues à tous les niveaux.
Le mois de juin était décisif, le mois de juillet sera capital pour l’avenir de certains clubs menacés de relégation ou de mettre la clé sous la porte en raison de leur mauvaise tenue financière. Les clubs concernés sont encore nombreux, et s’il est souvent question de l’Olympique Lyonnais, de nombreuses autres formations sont en grand danger. Au point de pouvoir provoquer des décisions inattendues dans les divisions inférieures. En effet, étant données les situations compliquées de plusieurs clubs condamnés par la DNCG en première instance, des relégations en masse pour le mois de juillet ne sont pas impossibles. Et c’est une situation que suit avec attention le FC Nantes, dont l’équipe réserve pourrait monter de division grâce au jeu des équipes reléguées administrativement selon Ouest-France. En effet, deuxième de son groupe de National 3, la réserve des Canaris n’a pas validé son billet pour la montée en National 2. Mais avec les relégations confirmées de Marignane, Balagne et Bergerac, ce sont déjà les clubs antépénultièmes de National 2 qui sont partis pour être sauvés. Désormais, l’AC Ajaccio, Nîmes et le FC Martigues risquent très gros en juillet, et peuvent quitter les championnats fédéraux. Cela laisserait un espoir de maintien pour les formations avant-dernières de National 2 la saison dernière, à savoir Jura Sud, Aubervilliers et Saumur.
Mais parmi ces trois clubs, certains sont aussi en difficulté financière, et en cas de désistement, ce ne sont pas les derniers de National 2 qui seraient sauvés, le règlement l'interdit, mais les meilleurs deuxièmes de National 3. Un concours de circonstances assez fou, mais qui a été soumis à Stéphane Ziani, l’entraîneur de la réserve du FCN. « Le National 3 n’est déjà pas simple, comme on l’a vu la saison dernière, alors le National 2 », en a rigolé l’ancien meneur de jeu des Canaris, pour qui ce scénario assez incroyable n’est pas quelque chose sur lequel il s’appuie à l’heure de la reprise.