Des milliards en jeu, la LFP touche au but

Des milliards en jeu, la LFP touche au but

Pour la création de sa société commerciale, la Ligue de Football Professionnel est entrée en négociations exclusives avec CVC Capital Partners. Selon l’instance, le fonds est prêt à investir 1,5 milliard d’euros pour acquérir 13 % de la société.

La Ligue de Football Professionnel a peut-être trouvé la solution aux problèmes des clubs français. Ce vendredi, l’instance a annoncé l’ouverture de négociations exclusives avec CVC Capital Partners, prêt à acheter des parts de la future société commerciale. « A l’issue d’un processus concurrentiel et après revue détaillée des offres fermes reçues, le Conseil d’Administration de la LFP a décidé ce jour à l’unanimité d’entrer en négociations exclusives avec la société d’investissement CVC dans le cadre du projet de création d’une société commerciale », a annoncé la Ligue.

« Cette opération permettrait à la LFP de céder 13% de la nouvelle société commerciale en contrepartie d’1.5 milliards d’euros, valorisant ainsi la société commerciale à 11.5 milliards d’euros, précise le communiqué. Une annonce sera faite lors de la signature de la documentation définitive qui devrait intervenir dans les prochaines semaines. » Autant dire que l’organisation dirigée par Vincent Labrune touche au but dans ce projet tant désiré. Pour compenser les énormes pertes du football français après l’échec de Mediapro et la crise sanitaire, l’ancien président de l’Olympique de Marseille souhaite créer une société notamment chargée de mieux vendre les droits TV.

En attendant le prochain appel d’offres en 2024, l’argent injecté par CVC améliorera la santé financière des clubs français, sachant qu’une partie ira également dans les caisses de la Fédération Française de Football, de la LFP pour compenser les pertes, et de la société commerciale pour son fonctionnement. De son côté, CVC, qui a notamment investi dans la Formule 1, ou plus récemment dans la Liga, espère rentabiliser sa mise en développant la société commerciale, puis revendre ses parts avec plus-value.