TV ‍: Canal + victime d’un boycott, Pierre Ménès visé

TV : Canal + victime d’un boycott, Pierre Ménès visé

Icon Sport

L’affaire Pierre Ménès continue de secouer Canal +, quatre jours après la diffusion du documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste ».

Depuis la diffusion du documentaire de Marie Portolano, le média Les Jours a dévoilé des séquences coupées de Pierre Ménès à la demande de Canal Plus. Par ailleurs, plusieurs scènes sur lesquelles le consultant du Canal Football Club embrasse des femmes sur les plateaux de télévision ressurgissent et provoquent l’indignation sur les réseaux sociaux. Une polémique écœurante pour les étudiants et étudiantes en écoles de journalisme, qui réclament tout simplement la fin des collaborations avec la chaîne cryptée, comme le dévoile 20 Minutes. Ces dernières années, Canal + organise un concours pour les jeunes issus des écoles de journalisme et à la fin de celui-ci, le lauréat ou la lauréate remporte un CDI chez Canal +.

Dans une pétition, les étudiants et les étudiantes en école de journalisme appellent au boycott total de Canal Plus en raison de l’affaire Pierre Ménès. « Nous appelons aussi et surtout nos écoles, qui travaillent en collaboration avec Canal+, à faire face à leurs responsabilités et à cesser de coopérer avec la chaîne tant que cette dernière ne prend pas les mesures qui s'imposent. L’impunité doit cesser, et les rédactions dans lesquelles nous allons travailler doivent à tout prix évoluer » est-il écrit, sous-entendant clairement que Pierre Ménès doit être durement sanctionné par Canal + au plus vite. Interrogé par 20 Minutes, une nouvelle source au sein de la chaîne cryptée accable le consultant phare du CFC. « Il faut savoir que la majorité de ses agissements ont été dénoncés en interne, mais toujours minimisés ou étouffés par les différentes strates de la direction ». Une impunité qui a d’ores et déjà convaincu 200 signataires chez les étudiants et les étudiantes en journalisme afin de réclamer à leurs supérieurs des actions concrètes contre Canal+.