La France rêve en grand face au Japon

La France rêve en grand face au Japon

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Depuis l’or olympique décroché par l’équipe de France à Los Angeles en 1984, jamais le football français n’avait été aussi près d’une finale olympique. Ce lundi à Londres, pour leur premier match dans la capitale anglaise, les filles de Bruno Bini défieront le Japon (18h00) pour une place en finale. Un rendez-vous que le sélectionneur français attend avec impatience, surtout que le stade de Wembley fait clairement entrer les Tricolores, jusque-là exilées en Ecosse ou dans le Nord de l’Angleterre, dans la dimension olympique de l’épreuve. 


« Wembley c’est un stade magnifique. Les Anglais ont inventé le football et ils ont fait le plus beau stade du monde. On est colocataires du stade de Wembley jusqu’à lundi, on leur rendra après mais on va tout faire pour que la colocation dure trois jours de plus. Bien sûr qu’on est heureux de jouer à Wembley. Mais vous savez, une demi-finale d’une compétition internationale, on nous aurait dit d’aller la faire sur la lune, on y serait allé », a expliqué un Bruno Bini toujours aussi inspiré par les grands évènements, et qui espèrera que ses joueurs ne trembleront pas sur l’avant-dernière marche, comme ce fut le cas face aux Américaines en demi-finale de la dernière Coupe du monde. La victoire face au Japon en préparation, juste avant le début des JO, a-t-elle son importance à l’approche de ce rendez-vous face aux championnes du monde ? Pas vraiment estime Bini. 


« Ce match ne veut rien dire. C'était un match de préparation pas de compétition. C'est juste bon pour le moral, mais on a plus d'un tour dans notre sac, vous allez être surpris », a promis le sélectionneur tricolore, qui pourrait définitivement placer la France dans le trio des plus grandes nations du football féminin en cas de succès ce lundi.