Sortie dès la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations, l’Algérie ne souhaite plus continuer avec Djamel Belmadi. La Fédération algérienne de football cherche son futur sélectionneur et pense notamment à Bernard Casoni. Une piste risquée dans la mesure où le Français fait l’objet de graves accusations.
Djamel Belmadi continue de s’accrocher. Malgré l’accord annoncé par son président Walid Sadi, le sélectionneur de l’Algérie ne souhaite plus rompre son contrat. Le technicien s’était pourtant entendu avec son supérieur au sujet d’une séparation après la nouvelle élimination dès la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations. Mais l’ancien milieu de l’Olympique de Marseille est revenu sur sa décision. Au-delà de l’aspect financier, Djamel Belmadi envisagerait de conserver son poste. Ce scénario n’est évidemment pas envisageable pour la Fédération algérienne de football (FAF).
Casoni pour l'après-Belmadi ?
L’instance a lancé des recherches pour nommer son futur sélectionneur. Sans surprise, l’heureux élu ne sera pas Zinedine Zidane qui a décliné la proposition. Quant à Hervé Renard, actuel sélectionneur de l’équipe de France féminine, son contrat avec la Fédération Française de Football expire après les Jeux Olympiques cet été. Beaucoup d’autres noms sont évoqués dans les rumeurs (Sampaoli, Petkovic, Halilhodzic…). Une liste où apparaît désormais la piste Bernard Casoni, révèle le média Flashscore News France. Il faut dire que le Français connaît bien le football local, lui qui a entraîné dans le championnat algérien.
"Ils ne sont pas plus cons que des Maghrébins" : Bernard Casoni, l’entraîneur du club de football d'Orléans, accusé de racisme
— France Bleu Orleans (@FBOrleans) October 9, 2023
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Sa candidature pourrait mettre un terme à la tendance de Djamel Belmadi à courir après les binationaux. L’autre avantage, c’est que l’ancien coach de l’Olympique de Marseille est actuellement libre. Suffisant pour en faire le candidat idéal ? Pas si sûr. Rappelons que Bernard Casoni fait l’objet d’une enquête suite à des propos racistes relayés par des témoins. Le principal intéressé, qui a seulement reconnu des paroles déplacées, a toujours démenti les accusations. Il n’empêche que l’Algérie prendrait un risque en nommant un entraîneur en pleine polémique.
