Bats avait prévenu Socrates qu'il allait le faire pleurer

Bats avait prévenu Socrates qu'il allait le faire pleurer

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Aucun amateur de football n’a oublié ce 21 juin 1986 et un France-Brésil entré dans la légende du sport hexagonal. Ce jour-là, après un dernier tir au but signé Luis Fernandez, les Bleus de Michel Platini éliminaient en quart de finale le Brésil, grandissime favori du Mondial qui se déroulait au Mexique. Dans les buts tricolores, Joël Bats, qui n’a pas oublié que ce soir-là Socrates avait échoué face à lui. Le capitaine du Brésil était sorti meurtri de cette Coupe du monde et l’ancien gardien du PSG s’en souvient.

 «  La première image que je garde de Socrates c’est ce penalty arrêté en 1986. J’ai eu l’occasion de le revoir plusieurs fois comme il était le frère de Rai. C’était un homme charmant, généreux. On s’est chambré à propos de ce penalty. Je lui avais dit que j’arrêterai encore son penalty. C’était le talent à l’état pur, des joueurs d’une autre époque. Un peu comme Michel Platini. Il avait une qualité technique très largement au-dessus de la moyenne, une fluidité, beaucoup de sens tactique et c’était un gentleman sur le terrain », témoigne, sur RMC, Joël Bats, visiblement touché du décès de l’ancien capitaine brésilien.