C’est la nouvelle folle rumeur de la semaine : le prince
héritier d’Arabie Saoudite souhaite racheter le FC Barcelone. Selon la presse
espagnole, Mohammed ben Salmane serait prêt à débourser 10 milliards d’euros
pour devenir propriétaire du club catalan.
Nouvelle rumeur de rachat assez folle lancée par le
journaliste franco-espagnol, François Gallardo. L’Arabie Saoudite désire poursuivre
son développement dans le football en lien avec le projet Vision 2030 qui vise
à réduire sa dépendance économique au pétrole. Dans ce cadre, le pays du Moyen-Orient souhaite racheter le
FC Barcelone. La presse espagnole dévoile que le
prince héritier lui-même serait à la tête de cette idée. Mohammed ben Salmane a
pour ambition de faire une première offre à 10 milliards d’euros. Une aubaine
pour les finances des Catalans. Le champion d’Espagne accuse un déficit de 2,5
milliards d’euros selon le média Don Balon.
Le Barça, une histoire d’identité
La presse espagnole explique : « il
n'est pas surprenant que le nom du FC Barcelone apparaisse dans les
spéculations, d'autant plus compte tenu de sa valeur symbolique, historique et
médiatique. » Cependant, si sur l’aspect financier cela représente une
option viable pour le club catalan, certains supporters craignent la perte
d’identité du club, fléau du football moderne. De son côté, la stratégie
saoudienne est de gagner de l’influence au niveau mondial à travers le sport et
le ballon rond. Néanmoins, ce rachat reste à l’état de rumeur. Le journaliste
François Gallardo, à l’origine de cette rumeur, précise que le plus grand
obstacle pour ce genre de rachat reste le fonctionnement du FC Barcelone en
lui-même.
Le club catalan n’est pas une entreprise privée, mais un club
appartenant à des socios. Hormis une refonte du système juridique, un fonds
d’investissement saoudien ne pourrait pas devenir l'unique propriétaire du club
et détenir 100% du champion d’Espagne en titre. Conserver son identité ou céder
à un nouveau modèle garantissant une viabilité économique, c'est une affaire à suivre. Pour rappel, le Fonds Public d'Investissement (PIF) possède déjà Newcastle, et
son nom avait été aussi associé pendant plusieurs années à l'Olympique de Marseille.