PSG-ASSE ‍: Matuidi donne raison à l’arbitre, qui avait tort

PSG-ASSE : Matuidi donne raison à l’arbitre, qui avait tort

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Comme souvent, le PSG a rapidement pris la mesure de son adversaire ce dimanche au Parc des Princes. Mais cette fois-ci, l’ouverture du score signée Zlatan Ibrahimovic a provoqué de vives contestations de la part des Stéphanois, qui ont reproché à l’arbitre central d’avoir déjugé son assistant alors que Blaise Matuidi était nettement hors-jeu. M. Jaffredo a en effet rapidement indiqué qu’il laissait le jeu se poursuivre, permettant ensuite à Zlatan Ibrahimovic de marquer dans la continuité de l’action. Une appréciation juste selon Blaise Matuidi.

« Bayal Sall me remet le ballon. Quand c’est un joueur adverse qui touche le ballon, la règle dit qu’il n’y a pas hors-jeu. Pour moi, il n’y a pas hors-jeu. C’est normal qu’ils contestent, ça fait partie du jeu. L’arbitre fait des erreurs mais dans les deux sens, ça fait partie du football. Comme nous qui faisons aussi des erreurs sur le terrain. Tout le monde a le droit à l’erreur mais cette fois-ci, il avait raison », a affirmé Blaise Matuidi, pourtant contredit par le règlement qui, dans sa modification sur la loi 11 de l’été 2013, explique assez clairement que le seul cas de figure pour que Matuidi ne soit pas hors-jeu est celui d’«un joueur en position de hors-jeu qui reçoit un ballon joué délibérément par un adversaire n’est pas considéré comme tirant un quelconque avantage de sa position ».  

Sur ce cas de figure, M. Derrien a confirmé le point de vue sur lequel tout le monde s’accorde dans le monde de l’arbitrage. « Quand le ballon est contré, le joueur initialement en position de hors-jeu et qui reçoit le ballon doit être signalé hors-jeu puisqu’un contre n’est pas volontaire », a expliqué l’ancien arbitre. Pourtant bien placé, M. Jaffredo a donc estimé que la remise de Sall vers Matuidi était bien voulue par le défenseur stéphanois, qui a pourtant dévié le ballon alors qu’Ibrahimovic tentait de lui mettre un petit pont. De quoi provoquer la colère, finalement légitime, des Stéphanois.