Mirallas, c'est 2,5 millions ou rien

Mirallas, c'est 2,5 millions ou rien

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Ne s'étant jamais imposé en France à Lille ou Saint-Etienne, c'est en Grèce que Kevin Mirallas a du s'exiler pour enfin exploser. Prêté par les Verts à l'Olympiakos, le Belge est actuellement en pleine forme et vient d'inscrire cinq buts avec les Piréotes. D'ores et déjà, le joueur a annoncé son désir de rester à l'Olympiakos à la fin de son prêt, qui dispose d'une option d'achat. Pour Roland Romeyer, la situation de Mirallas est très claire: si les dirigeants grecs offrent les 2,5 millions d'euros prévus, il s'engagera définitivement à l'Olympiakos. Mais le montant n'est pas négociable.

 

« On s'est mis d'accord sur un truc. Le contrat de prêt signé est officiel et enregistré à la FIFA. Il y a un montant bien précis. Soit ils lèvent l'option d'achat avant le 31 janvier en versant la somme prévue, soit ils ne la lèvent pas et on prendra nos dispositions avec son agent pour le récupérer en fin de saison ou le vendre dans un autre club. Mais s'ils nous proposent 2 millions 499 000 euros, je dirai non. Il n'y aura pas de discussion. Les engagements sont fermes des deux côtés. C'est 2,5 millions sinon on ne fera pas l'affaire. Quand on s'est mis d'accord sur quelque chose, on n'y revient pas dessus, c'est fini. Il est hors de question de marchander et de le brader. On table là-dessus. 2,5 millions, ça change la vie. En plus, nous savons que tout se passe très bien pour Kevin. La balle est dans leur camp » a expliqué pour le Progrès le président du directoire de l'ASSE, qui sait que le budget des Verts est restreint et que cette somme donnerait un bon bol d'air aux finances stéphanoises.