L'ASSE veut créer des stars, pas les acheter

L'ASSE veut créer des stars, pas les acheter

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Avec Sylvain Monsoreau et Boubacar Sanogo (photo), l’ASSE sait désormais à quoi s’en tenir. Le club stéphanois a en effet deux de ses plus gros salaires dans son « loft », deux joueurs indésirables qui sont devenus de véritables poids morts pour le club, très couteux qui plus est. Cet été, cela n’a pas empêché les Verts d’effectuer un recrutement assez copieux, mais relativement raisonnable sur le plan des dépenses. A l’heure de faire un petit bilan de cette première partie de saison, et à l’entame d’un marché des transferts hivernal qui s’annonce plutôt calme, Bernard Caïazzo a confié sur le site de son club qu’il n’était pas fâché d’avoir dit non à Frau et Hadji, deux recrues pressenties mais trop gourmandes financièrement. 

« Un des éléments de la réussite actuelle de l’ASSE repose sur un juste équilibre des salaires entre les joueurs avec un système de fortes primes. Que Rivière soit devenu le plus gros salaire de Toulouse comme Hadji à Rennes ou Frau à Caen tant mieux pour eux car Sainté ne voulait pas déroger à cet équilibre entre joueurs. A l’ASSE, la star doit être l’équipe, c’est le collectif qui fait la force d’un club et pas l’individualisme. Roland Romeyer et moi tenons à ce que ces valeurs d’esprit d’équipe prédominent chez les Verts. On préfère des garçons qui à l’ASSE deviennent des stars plutôt que recruter des stars », a souligné le co-président stéphanois, qui sait que son club possède un réservoir particulièrement prometteur de jeunes éléments.