L'ASSE a connu une saison sportive très compliquée. Mais les propriétaires se montrent confiants, et vont même rapidement récupérer leur investissement si cela continue sur cette lancée.
Ancien propriétaires de l’AS Saint-Etienne, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ont vendu leur club il y a un an. C’est la société canadienne Kilmer Sports Ventures qui a pris les commandes pile au moment où les Verts remontaient en Ligue 1. En dépit de la relégation, la société dirigée par le milliardaire Larry Tanenbaum a réalisé une saison très correcte sur le plan financier. En effet, L’Equipe fait le point ce samedi sur la santé économique de l’ASSE, et que ce soit au niveau du mercato, de la billetterie et du marketing, les comptes ne sont pas aussi catastrophiques que la saison sportive des Verts. Les droits TV, l'ASSE a géré comme personne
Le stade Geoffroy-Guichard a tourné à plein régime, et la baisse drastique des droits télé avait été anticipée de manière remarquable dans le budget puisque l’ASSE était le club de Ligue 1 à en être le moins dépendant, à hauteur de seulement 17 % de ses rentrées d’argent. De plus, avec la relégation, les salaires vont baisser automatiquement comme c’est prévu dans les contrats, et la baisse pourrait atteindre les 40 % pour certains joueurs. Au mercato, de grosses ventes sont à prévoir avec Lucas Stassin et Zouriko Davitachvili notamment.
ℹ️ Le Centre sportif Robert-Herbin retrouvera le groupe professionnel le jeudi 19 juin prochain pour le coup d'envoi de la saison 2025-2026. ?
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) May 19, 2025
Enfin, sur le plan des retombées de la vente, les deux anciens propriétaires devaient récupérer divers bonus, liés aux résultats sportifs également. Avec la descente en Ligue 2, Romeyer et Caïazzo peuvent s’asseoir sur trois millions d’euros ce qui a le don de faire baisser le prix d’achat total de l’AS Saint-Etienne pour Kilmer Sports Ventures. Au moins, le comptable des Verts évite la déprime avec cette relégation qui reste tout de même une mauvaise nouvelle financière, car des joueurs ont émis le souhait de partir, et seront forcément moins bien vendus que s’ils étaient restés en Ligue 1.