Signer au PSG, ce n'est pas rejoindre l'Alaska explique Sirigu

Salvatore Sirigu avait étonné son monde en rejoignant le Paris Saint-Germain l’été dernier, la place de gardien titulaire étant promise à Nicolas Douchez. Contre toute attente, le gardien de but transalpin profitait de la blessure de l’ancien Rennais pour s’installer dans les cages parisiennes, devenant probablement le meilleur renfort du PSG cette saison. Avec presque une année de recul, Sirigu avoue dans l’Equipe qu’il ne regrette pas une seconde d’avoir quitté Palerme pour rejoindre le club de la capitale.

« Oui, je suis vraiment content d’être ici. Je n’étais pas obligé de quitter Palerme, mais j’étais dans une situation difficile. Quand le président te dit : “Je veux que tu dégages”, parce qu’il pensait que mon cycle était fini, que je ne pouvais plus rien apporter à l’équipe, ça devient compliqué. Alors quand Leonardo m’a parlé, je me suis dit qu’il fallait que je change. Mais quand on le fait, il vaut mieux changer radicalement : de pays, de langue, de coutumes, de Championnat. Sinon, ça ne sert à rien. En même temps, ce n’était pas partir en Alaska ! », confie, avec malice, le gardien de but du Paris Saint-Germain, révélation en France, même si son talent était connu en Italie.