Reveillère « ‍ne va pas tout accepter ‍» pour quitter l’OL

Reveillère « ne va pas tout accepter » pour quitter l’OL

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Tout près de s’engager au PSG à la mi-août, Anthony Reveillère avait finalement été recalé à la visite médicale, en raison d’un problème au genou qui ne l’empêche pas d’enchainer les saisons musclées et les matchs avec l’OL ou l’équipe de France. Une décision qui a provoqué quelques remous entre les deux clubs, Jean-Michel Aulas ayant beaucoup de mal à l’accepter. Pour le latéral du club rhodanien, l’expérience parle en revanche et ce refus a été pris avec philosophie. 

« Mes deux genoux vont bien. Il y avait eu un petit souci la saison dernière suite à un choc en Coupe de France à Ajaccio. Il y avait eu un choc mais on avait fait un IRM et il n'y avait pas de problème.  Comme le disait Leonardo, on a discuté avec le professeur Roland (médecin du PSG). Moi, je marche beaucoup aux sensations et pas trop aux images. Je ne fais pas trop confiance aux examens car c'est sujet à interprétation. Ils ont décelé quelque chose, qui ne m'empêche pas de jouer, mais il y a avait peut-être une part de risque que Paris ne voulait pas prendre. Ça s'est terminé comme ça », a expliqué, sur RTL, l’ancien rennais qui sait que l’OL cherche à se défaire de son encombrant salaire, mais ne semble pas prêt à terminer sa carrière n’importe où. 

« Par rapport au PSG, c'était dans le cadre d'un échange avec Milan Bisevac. Pour moi, c’était une opportunité et j'y avais répondu favorablement. Maintenant, je suis à Lyon, je m'entraine, je fais mes matchs comme un professionnel et il me reste un an de contrat. Mais dans le football, on peut rester et partir du jour au lendemain et inversement. On verra. Je ne vais pas tout accepter. J'aime bien les projets, les défis. Paris, c'était une opportunité, autant pour le club que pour moi. La vie continue, il y a plus grave. Je continue à jouer, je peux jouer. C'est le plus important », a tout de même précisé le défenseur, irréprochable dans son attitude malgré ce transfert avorté alors qu’il semblait ficelé.