Désormais en concurrence avec Daniel Alves, le latéral droit du Paris Saint-Germain Thomas Meunier voit son temps de jeu diminuer.
Même s’il s’attendait à cette situation, le Belge n’a pas caché sa frustration lors d’une sortie médiatique cette semaine. En tout cas, l’ancien joueur du FC Bruges n’est pas du genre à se plaindre auprès de l’entraîneur. Mais cela ne veut pas dire que Meunier accepte son statut de remplaçant. Au contraire !
« Il faut trouver l’équilibre entre le respect et la compétitivité : beaucoup de joueurs ont du mal à distinguer la concurrence saine et malsaine. Sur un terrain, je suis un hargneux… mais par envie et par passion, pas par désir de nuire. Je ne suis pas un salopard, a confié le Diable Rouge à la RTBF. Quand j’avais 12 ans, je pleurais après une défaite et je shootais dans tout dans le vestiaire. Aujourd’hui, je ne pleure plus... mais à l’intérieur, ça bout toujours. »
A Paris, mieux vaut ne pas tricher...
« Depuis deux-trois ans, j’ai aussi perdu l’habitude de perdre des matchs… et quand ça m’arrive, ça me vide pour plusieurs jours. Si des partenaires lèvent le pied ou s’en fichent, je leur dis. Mais à Paris, on a aussi une belle bande de salopards : quand quelqu’un ne fait pas son job, tout le monde lui tombe dessus, a raconté Meunier. Il n’y a pas de secret : si Thiago Silva ou Motta ont fait des carrières pareilles, c’est parce qu’ils ont toujours détesté la défaite. » La célèbre culture de la victoire...