PSG ‍: Que faisait la police ‍? Il fallait éviter un clash avec les Ultras

PSG : Que faisait la police ? Il fallait éviter un clash avec les Ultras

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Mercredi soir, nombreux ont été ceux à s'étonner de voir plusieurs milliers de supporters du PSG se masser derrière les tribunes pour suivre à distance le match contre Dortmund.

C’est une évidence, l’ambiance autour du Parc des Princes pour PSG-Dortmund restera comme l’une des images fortes de la saison 2019-2020. Alors que ce 8e de finale retour de la Ligue des champions se jouait sans public, les rues derrière le Parc des Princes étaient en  feu, tout cela dans un climat excellent. Seul problème, cette fête énorme et joyeuse se déroulait alors que les rassemblements de plus de 1.000 étaient interdits en raison de l’épidémie de coronavirus. Si André Villas-Boas est rapidement monté au créneau pour s’étonner de cette présence en masse des Ultras du PSG, d’autres se demandent surtout pourquoi les CRS présents sur place ne sont pas intervenus pour empêcher ce regroupement massif. Mais pour Bernard Lions, une action des forces de l’ordre aurait été contraire aux recommandations.

Le journaliste a expliqué comment les forces de l’ordre étaient brieffées dans ce genre de situation. « La Préfecture de police de Paris a interdit de mettre un écran géant justement pour éviter cet attroupement. Il faut savoir aussi que dans la doctrine du maintien de l’ordre en ce qui concerne les supporters, on n’ajoute pas du trouble au trouble. A partir de ce moment-là, qu’auraient-ils fait s’il y avait eu une intervention autour du Parc des Princes sans autorisation ? Cela aurait créé une émeute, des troubles, des incidents…On ne peut pas les accuser de ce qu’ils n’ont pas fait (…) Dans un stade, quand un fumigène est allumé dans un kop, que font les forces de l’ordre ? Rien ! Et pourquoi ils ne font rien ? Parce que malgré le trouble manifeste à l’ordre public, s’ils interviennent ça va déclencher d’autres incidents. C’est peut-être un constat d’impuissance, mais c’est comme cela », a expliqué Bernard Lions, qui ne voit pas comment les CRS pouvaient s’en sortir avec ce genre de situation, l’usage de la force étant forcément hors de propos.