PSG ‍: Pierre Ménès ne supporte pas qu’on touche à Neymar

PSG : Pierre Ménès ne supporte pas qu’on touche à Neymar

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Malgré son but inscrit à Marseille (2-2) dimanche, Neymar n’a pas réalisé son meilleur match avec le Paris Saint-Germain au Vélodrome.

Suivi comme son ombre par les milieux olympiens, l’attaquant brésilien était clairement en difficulté lors du Classique. A tel point que l’ancien Barcelonais a perdu ses nerfs en raison du traitement infligé par les Marseillais. De quoi provoquer certaines critiques sur l’impulsivité de Neymar, mais aussi sur son individualisme sur le terrain. En tout cas, ces commentaires ne viennent pas de Pierre Ménès.

« Capricieux, personnel, incapable de tenir ses nerfs, le Brésilien a quasiment été tenu pour unique responsable du mauvais match du PSG lors du Classique à Marseille. C’est très exagéré, a estimé le chroniqueur de CNEWS Matin. D’accord, Neymar a beaucoup joué seul sur la pelouse du Vélodrome, mais vu le niveau d’Edinson Cavani, avant son sublime coup franc égalisateur salvateur, et celui de Kylian Mbappé, c’est assez gonflé de lui reprocher cet excès d’individualisme. »

Les circonstances atténuantes de Neymar

« D’accord, l’ancien joueur du FC Barcelone a perdu ses nerfs sur le coup de Lucas Ocampos, en fin de rencontre. Mais il ne faut tout de même pas oublier que les Marseillais ont commis huit fautes sur lui, dont une méchante de Zambo Anguissa dans son dos, qui n’est autre que son point faible depuis la Coupe du monde au Brésil il y a trois ans. Sans qu’aucune ne soit sanctionnée d’un carton jaune, a rappelé le consultant. Et puis, il a aussi dû être protégé par la sécurité à chaque corner en raison des nombreux projectiles qu’il recevait. »

Du coup, Pierre Ménès estime que le club francilien a des problèmes plus graves à gérer. « Les vrais soucis du Paris Saint-Germain sont ailleurs. Le niveau de Layvin Kurzawa, l’âge de Thiago Motta, le rendement de Marco Verratti sont des exemples parmi d’autres, a-t-il énuméré. Neymar n’est pas un robot. Il a des failles. Et c’est tant mieux. » Des points faibles qui n’ont sûrement pas échappé à ses futurs adversaires.