Il faut dire que les deux joueurs risquent jusqu’à dix matchs de suspension, si les insultes racistes sont prouvées. Pour rappel, Neymar a accusé Alvaro Gonzalez de propos à caractère racistes dès la fin du match entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain, il y a deux semaines. Quelques jours plus tard, ce sont des propos potentiellement homophobes de Neymar qui ont été captées par les caméras. Et ce mardi, un proche de l’OM a confirmé à l’AFP que le club phocéen détenait des images sur lesquelles
Neymar proférait des insultes racistes à l’encontre d’Hiroki Sakaï.
Sur le plateau de
La Chaîne L’Equipe, Dominique Sévérac a été invité à s’exprimer sur ces nombreux dossiers. Et tandis que le journaliste du Parisien était pour un licenciement pur et simple d’Alvaro Gonzalez à la suite des propos racistes potentiellement tenues par l’Espagnol à l’encontre de Neymar, le suiveur du PSG était bien plus embêté au moment d’évoquer le cas du Brésilien, devant l’insistance de Didier Roustan.
« Les propos homophobes de Neymar sont plutôt avérés. Donc si tu vires Alvaro de l’OM, tu vires également Neymar du PSG ? » a lancé le président d’honneur de l’Equipe du Soir à son confrère, lequel était très gêné, avant de riposter timidement.
« Je ne dis pas que l’homophobie est moins grave que le racisme. Je ne dis pas qu’il y a une hiérarchie dans les discriminations. Neymar viré ? Là on parle d’Alvaro, réinvitez-moi pour parler de Neymar… Dans un premier temps, je sanctionnerais Neymar » a lâché Dominique Sévérac, à qui il a évidemment été riposté que bizarrement, il virerait sur le champ Alvaro Gonzalez pendant que le n°10 du PSG serait d’abord sanctionné, sans être licencié. Une scène malaisante qui a rapidement fait le tour des réseaux sociaux et qui démontre à quel point ce dossier est sensible…